samedi 21 décembre 2013

POUR QUELLE ECOLE GABONAISE SE BATTENT LES SYNDICATS?

tout le monde s'accorde à reconnaître les faiblesses de l'école gabonaise. Elle n'échappe donc pas aux réformes exigées par la CONFEMEN et les bailleurs de fonds dont la BAD depuis les forums de Jomtem et Dakar sur l'éducation en Afrique au sud du sahara. Un nouveau vocabulaire est entré dans le monde de l'éducation " la qualité".
En effet comme dans une entreprise, l'on parle plus de la qualité de l'éducation que des performances scolaires. Mais qu'est-ce que d'abord que la qualité ?
La qualité intègre tous les secteurs plus particulièrement l'entreprise ou le service. Puisque l'objectif principal de toutes les entreprises demeure la satisfaction de leurs clients. Il en est de même pour toute activité reliée à la qualité. De ce point de vue l'on peut définir la qualité comme "l'ensemble des caractéristiques d'une entité qui lui confèrent l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites". Les besoins explicites ou présentiels sont ceux des apprenants, des parents d'élèves et des enseignants. Les résultats attendus de la qualité pour l'école sont:
    * le management efficace du chef d'établissement
    * la formation initiale ou continue des enseignants
    * la réussite des apprenants
    * les outils didactiques en nombre suffisant : un livre pour chaque apprenant
    * les effectifs réduits
    * l'implication des parents
Au cours des derniers états généraux sur l'éducation de 2010, le gouvernement a décidé d'entreprendre un certain nombre de réformes afin d'améliorer la qualité de la formation intellectuelle des apprenants sans pour autant négliger leur développement intégral de l'Homme et de tout l'Homme. Certaines de ces mesures sont bonnes mais d'autres par contre sont draconiennes et parfois inhumaines. Elles peuvent être amendées et améliorer et ce sont ces réformes que les principaux acteurs refutent qui sont la source de la grève latente que nous observons et qui est lancée par la conasysed.
Les revendications de la conasysed sont légitimes dans l'ensemble mais il y a une qui me fait frémir: l'intégration des collègues du préprimaire dans la fonction publique. De quels collègues s'agit-il? Il y a en effet deux types d'enseignants au préprimaire: ceux qui sortent des ENI et ceux qui viennent des jardins municipaux et des écoles privées.
La formation des enseignants est significative. Si nos formateurs ont une formation approximative il est évident que nos enfants ne seront jamais bien formés. Or nous assistons passivement à un déferlement des enseignants du préprimaire de type 2 à l'éducation nationale. Peut -on intégrer ce type d'enseignants parce qu'ils ont le BEPC alors qu'ils ignorent les règles de base de la grammaire et de l'orthographe française? Le BEPC est -il devenu un diplôme professionnel?
Je crois que la conasysed doit revoir son cahier de charges et écarter de facto ce type d'enseignants car ils ignorent tout de la pédagogie, de la psychologie de l'enfant et de la gestion d'une classe. Ce que l'Etat doit faire pour pallier le manque des enseignants du preprimaire c'est de proposer une formation pédagogique d'au moins deux ans à tous ceux qui ont le BAC et de trois ans à ceux qui ont le BEPC et le niveau de la classe de troisième.

mardi 10 décembre 2013

OU VA L'ARGENT DES COOPERATIVES SCOLAIRES?

Lors de son audition à l"Assemblée Nationale, le ministre Séraphin Moundounga a édifié les parlementaires sur les coopératives scolaires et les assurances. En effet le ministre a déclaré que l'Etat prenait en charge les coopératives et les assurances depuis octobre 2009. Cette annonce est d'autant plus surprenante que les chefs d'établissement continuent à exiger des parents ces frais. Si tant est que l'Etat reverse les frais des coopératives et paie les frais d'assurance, où va alors l'argent qu'ils exigent des parents?
En outre , nous observons que les apprenants ne bénéficient en rien de cet argent. Le matériel didactique et pédagogique manque toujours dans les établissements. A la fin de l'année scolaire, alors que les apprenants veulent organiser des activités de réjouissance, les chefs d'établissement refusent de les aider financièrement.
De ce fait se pose le problème d'éthique. Le MEN devrait reprendre les séminaires de renforcement des capacités à l'endroit des chefs d'établissement. Le module sur le leadership éthique ou moral devrait figurer sur le programme de formation. Beaucoup de chefs d'établissement s'illustrent à travers les détournements des déniers publics et l'escroquerie. Quelle citoyenneté enseignée alors dans nos écoles si les chefs d'établissement ne sont pas des modèles dans la société?

GREVE DES APPRENANTS DES TERMINALES

LPJJBoucavel,Mouila
Depuis près de deux semaines, les apprenants des classes de terminale des lycées Jean Jacques Boucavel et Nyonda Makita refusent de reprendre les cours. Ils exigent l'annulation complète des réformes de la nouvelle école gabonaise. 
Les proviseurs ont, chacun à son tour, convoqué les parents d'élèves et les apprenants eux _mêmes. Malheureusement ces derniers ont catégoriquement refusé de prendre part aux rencontres. Au cours de celles -ci , les chefs d'établissement ont expliqué le bien - fondé des réformes qui vont concourir à améliorer la qualité de notre système éducatif. Le président provincial de la FENAPEG a fait connaitre aux parents mais surtout aux apprenants que ces réformes répondent à un diagnostique accablant fait par la CONFEMEN et la BAD . En effet tous les systèmes éducatifs africains au sud du sahara sont "malades". Il faut apprécier et féliciter notre gouvernement qui comme le Botswana,  la Guinée ou  l'Ouganda, a pris le courage de convoquer les états généraux de l'éducation et d'entreprendre les réformes utiles afin de faciliter les apprentissages. Tout enfantement est douloureux mais il procure le sourire et le bonheur à la longue. c'est ainsi que le président de la FENAPEG a sollicité des proviseurs la mise en place d'un cadre de dialogue. Il  souhaite que les chefs d'établissement invitent à une concertation les parents, l'administration scolaire, les enseignants et les parents et qu'ils fassent des campagnes d'informations et de sensibilisation auprès de tous les acteurs et partenaires de l'éducation.
Reprenant la parole, chacun à son tour, les chefs d'établissement ont répondu aux interrogations des parents et rappelé certaines dispositions des règlements intérieurs respectifs. L'absentéisme et l'indiscipline sont des motifs d'exclusion.
Enfin il faut relever l'irrespect des apprenants de terminale du lycée technique Nyonda Makita qui ont refusé d'accueillir mme la ministre déléguée à l'éducation nationale dans leur établissement.

mardi 17 septembre 2013

L'UPG RENAIT DE SES CENDRES

Depuis la disparition de son leader et fondateur charismatique, l'Union du Peuple Gabonais (UPG)vit dans une léthargie déconcertante. Les nouveaux dirigeants dont le secrétaire exécutif n'ont pas pu continuer la politique impulsée par son fondateur. Bien au contraire l'on assiste passivement à sa mort. En effet, le cordon ombilical liant l'exécutif aux comités de base est coupé: pas de communication, pas de procès verbaux des réunions , pas d'installation des nouvelles cellules, pas de tournée nationale du secrétariat exécutif.....
Conscient du " coma " dans lequel est l'UPG et ne voulant pas que le parti pour lequel son époux a donné sa vie ne disparaisse à jamais, Madame veuve MAMBOUNDOU a décidé de descendre sur le terrain pour écouter et échanger avec les populations. Son périple l'a conduite le weekend du 7 au 8 septembre à Ndéndé et à Mouila accompagnée de Bruno Ben Moubamba secrétaire politique à la communication, du porte - parole Gildas Ngodjou Bissielou et du secrétaire politique adjoint chargé des questions électorales Titus Koumba Bissiélou.
A Ndéndé, Mme Veuve Mamboundou qu'accompagnait sa belle - soeur Agathe Mamboundou est allée s'incliner à la tombe de son époux avant de se faire enrôler. Ensuite elle a livré un message de lutte et d'espoir à la population. Elle a pris l'engagement de continuer la lutte jusqu'à la victoire totale. Elle a tenu à préciser que la victoire totale c'est la fin de la corruption, c'est la justice sociale, c'est une véritable démocratie. Elle a enfin demander à la population d'aller se faire enrôler car notre victoire aux locales , a-t-elle ajouté, dépend de l'enrôlement massif des militants de l'UPG.
A Mouila, madame veuve Mamboundou a été accueillie au siège de la fédération Ngounié - Nord par une foule nombreuse. Elle a beaucoup échangé et surtout réitéré l'engagement qu'elle a pris à Ndéndé. Elle a aussi  promis prendre une part active au prochain congrès qui aura lieu du 15 au 18 octobre 2013.
Les militants de l'UPG se sentent revigorés par la présence et l'engagement de madame Mamboundou. Ceux qui étaient presque partis ont promis revenir. Depuis ce jour le siège est à nouveau fréquenté et les militants préparent avec sérieux les assises du prochain congrès.

vendredi 13 septembre 2013

SEMINAIRE D'ARBITRAGE A MOUILA




Mouila a abrité le séminaire d'arbitrage intitulé MA REFEREING COURSES du 09 au 13 septembre 2013. I l  été organisé par la FEGAFOOT en partenariat avec la LINAF et la ligue provinciale de football de la N'gounié sous les auspices de la FIFA.  Sous la direction de Pierre Alain Mounguengui, responsable du développement d'arbitrage, Zone de Yaoundé et animé par des instructeurs gabonais, camerounais, congolais, ce séminaire a regroupé tous les arbitres officiant au championnat professionnel et quatre (4) locaux dont trois (3) filles et un (1) homme. Sur le plan pédagogique, le séminaire comprenait deux parties: une théorique et une autre pratique.
La partie théorique se passait dans la salle. Elle incluait tous les modules écrits. La partie pratique se déroulait tous les après-midis au stade communal Mbombet. Celle - ci était placée sous la responsabilité de l'instructeur Youssouf Mbera chargé de la préparation physique.
Ouvert et clos par M. Hyanice Bigouagou-Diloussa Ivantsu,  2ème adjoint au maire , chargé de la culture, de l'éducation et du sport, en présence des membres du comité de normalisation et de la ligue de la Ngounié, de M. Le Gouverneur de province, du chef de service socio- éducatif à la direction provinciale de sports et des forces de sécurité et de défense, ce séminaire avait pour but le renforcement des capacités et des compétences des arbitres CAF et FIFA en activité.
En marge de cette rencontre pédagogique, le secrétaire général du comité de normalisation Jean Félix MBA NZE a organisé l'élection du nouveau bureau de l'association des arbitres. Gil NDUME, ancien arbitre international et actuellement instructeur FIFA  a été porté à la tête de cette structure. Il succède à M. Diramba qui n'a pas daigné se déplacer avec son bureau pour Mouila.
Le séminaire s'est tenu à l'hôtel Lac Bleu .

jeudi 8 août 2013

BEPC 2013: PALMARES NATIONAL DE L'ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE


  RANG NATIONAL
                  ETABLISSEMENTS
INSCRITS
PRESENTS
ADMIS
% ADMIS
 6
Institution Immaculée Conception
110
110
99
90.00%
7
Collège st Dominique, Moanda
74
74
66
89.19%
12
Collège st Pierre Cl.Bamboro, Lastourv
34
34
28
82.35%
22
Collège ste Marie, LBV
113
113
87
76.99%
27
Collège Calazans, LBV
99
99
74
74.75%
28
Collège N.D. Quaben, LBV
166
166
122
73.89%
38
Collège J.J.Adam, FCV
121
121
80
66.12%
43
Collège Raponda Walker, POG
183
183
112
61.20%
44
Collège Bessieux,LBV
221
221
134
60.63%
46
Collège N.D La Salette, K/M
88
88
53
60.23%
55
Collège st Jean Marie Vianney
33
33
18
54.55%
63
Collège Angone, Oyem
103
103
52
50.49%
68
Collège st Gabriel, Mouila
93
93
45
48.39%
75
Collège st Joseph, Mitzic
37
37
17
45.95%
91
Collège Horizons, T/GA
49
49
19
38.78%
96
Collège st Jean, Minvoul
19
19
07
36.84%
98
Collège Mgr Adiwa, Lambarené
95
95
34
35.79%
126
Collège Val Marie, Mouila
42
42
12
28.57%
154
Collège ND Victoire, Makokou
100
100
19
19.00%
188
Collège st Félicien, Dibwangui
48
48
05
10.42%
206
Collège Jésus Marie , Bitam
81
81
06
7.41%

        TOTAL
1909
1909
1089
57.04%


259 établissements ont présenté des candidats au BEPC soit 34440 et 33841 ont réellement composé. Seuls  9920 candidats ont réussi à avoir leur parchemin soit 29.31 %. Certes le pourcentage de l'enseignement catholique est supérieur au pourcentage national mais cela ne me satisfait pas car il ne correspond pas aux attentes des parents. Lorsque je parcours le palmarès national je me rends compte que le premier établissement arrive en 6ème position. Et que dire des établissements du diocèse de Mouila?

mercredi 7 août 2013

BEPC 2013: RESULTATS DECEVANTS POUR L'ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE

Le ministère de l'Education Nationale vient de publier le palmarès national des résultats du BEPC 2013. Bien que je sois contre ce classement puisque tous les établissements ne sont pas logés à la même enseigne, ce document peut aider les parents à choisir désormais l'établissement de leur enfant. Paradoxalement je constate que certains établissements de l'intérieur ont de bien meilleurs résultats malgré l'absence de nombreux enseignants et encadreurs. Beaucoup d'établissements privés qui nous bassinent les oreilles à coup de publicités à la radio et à la télé ont obtenu les pires résultats soit 00%. Quel gâchis! Que d'argent jeté par les fenêtres par les parents! Si les résultats de ces établissements ne me surprennent pas, ceux des établissements privés catholiques par contre me laissent pantois. Ayant une réputation quasi séculaire grâce à une éducation longtemps de qualité et à sa rigueur, l'enseignement catholique a déçu tous les parents. Il doit assumer ces échecs pour des raisons suivantes.
- les formateurs n'ont jamais été dans une école privée confessionnelle et de ce fait ignorent la rigueur de son enseignement. Ils ont aussi une formation approximative.
- les classes ne sont plus aérées. L'on trouve aujourd'hui des effectifs pléthoriques dans les classes d'examens. Ceci est imputable aux chefs d'établissement qui mettent en avant plus l'aspect financier que pédagogique: plus de bibliothèques, pas de livres, pas d'ordinateurs même pour la secrétaire...
- la qualité des chefs d'établissements. La déontologie administrative n'y est pas respectée. Une institutrice est vite nommée directeur général, un professeur adjoint est vite nommé proviseur d' un lycée ( collège à cycle long), un instituteur est vite nommé intendant sans qu'il n'ait suivi une formation initiale dans ce domaine si névralgique pour un établissement scolaire...
- les contrôles financiers deviennent rares ou presque quasi - inexistants: ce qui permet aux chefs d'établissement de s'enrichir le plus rapidement possible. Comment comprendre qu'à peine nommé un chef d'établissement se construise une maison à un ou deux étages?
Toutes ces aberrations sont à l'origine de la baisse de niveau dans l'enseignement catholique. Il n'y règne plus de discipline. Il est temps que la conférence épiscopale lance une véritable réfexion sur l'enseignement catholique et qu'elle jette un regard sur le fonctionnement de ses écoles. L'école catholique doit continuer à avoir un projet éducatif enraciné dans l'Evangile porté de façon inconditionnelle par le chef d'établissement. En effet un chef d'établissement catholique a pour mission de mener tous les élèves à la réussite. Il a donc obligation des résultats. Mais comment? Certes comme je le mentionne plus haut, il y a la qualité de la formation des formateurs et le deficit en enseignant. Tout cela ne peut expliquer l'échec de l'enseignement catholique si le chef d'établissement n'est pas à l'aise dans sa foi. Car il reçoit une mission ecclésiale et une responsabilité pédagogique et pastorale. On ne peut pas être pasteur d'un troupeau dans une école au service de l'Eglise quand on n'est pas à l'aise dans sa foi. Malheureusement c'est ce à quoi nous assistons aujourd'hui dans nos établissements et c'est la raison pour laquelle les problèmes extérieurs graves  tels la drogue, la corruption, le vol et même la prostitution avec les moyennes sexuellement transmissibles  y ont fait irruption.
Je ne désespère pas. Je sais que l'enseignement catholique peut et va rebondir si une reflexion profonde est engagée. Certes  sa situation commence à être année après année catastrophique mais elle n'est pas désespérante.J'ai foi car l'enseignement catholique après avoir donné à ce pays d'éminents fonctionnaires, reste et restera toujours un élément de son développement, véhicule du savoir, de la culture et des valeurs évangéliques.

NGOUNIE: PREPARATIFS DE LA FETE DU 17 AOUT 2013

La salle de mariage de l'hôtel de ville de Mouila est le cadre que monsieur le gouverneur a retenu pour rencontrer les élus locaux, les forces de sécurité et de défense et tous les chefs de service exerçant dans la commune. L'ordre du jour a porté sur :
  * le programme de la fête
  * l'enrôlement biométrique
  * les questions diverses
 Après avoir rappelé le bien - fondé des journées des 07  et 09 août qui marquent les journées de la citoyenneté et du drapeau, monsieur le gouverneur a exhorté chacun des participants à rendre propres leurs institutions. Il a décliné le programme qui repose principalement sur la pose des gerbes des fleurs aux cimetières de Minguenga ( rive gauche) et de Mangondo ( rive droite), et les offices réligieux qui se feront le vendredi 16 et sur le grand défilé qui aura lieu le samedi 17  devant la place des fêtes. Il a aussi insisté sur la ponctualité, sur l'habillement de ceux qui vont prendre part à celui -ci et sur le respect de l'ordre de passage.
Ensuite monsieur le gouverneur a demandé à chacun d'aller se faire enrôler. Voter est un devoir civique  et que de ce fait chaque citoyen doit remplir ce devoir. Il a surtout exhorté les chefs des quartiers qui étaient d'ailleurs présents dans la salle à sensibiliser leurs habitants.
Enfin dans les questions diverses, comme d'habitude, les chefs de quartiers ont soulevé l'éternel problème de propreté, d'eau, d'électricité et de sécurité.

jeudi 1 août 2013

LE PRESIDENT SORTANT DE LA LIGUE PERD LA RAISON

Poursuivant le processus de renouvellement des ligues provinciales de football enclenché par le bureau directeur sortant de la FEGAFOOT, le secrétaire général du comité de normalisation est à Mouila ce samedi 27 juillet 2013. La cérémonie qui se tient au 1er étage de direction provinciale de la famille a vu la participation de tous les présidents des sous - ligues de huit (8) départements: Dola, Douya - Onoye, Boumi - Louetsi, Louetsi - Bibaka, Louetsi - Wano, Ogoulou, Ndolou, Tsamba-Magotsi, Mougalaba et des clubs prenant part au championnat de D2: Dola FC, Volcan de Malébé de Lébamba, Boumi FC, Ogoulou FC, Ndolou FC, Dikaki FC de Fougamou, Mougalaba FC et les clubs de Mouila: TS Bourgeons, Etoile du Sud, Olympique de Mouila, Ana Mbombet, Lac Bleu Omnisport. Les présidents de la sous -ligue et du club de Malinga n'ont pas pu se déplacer compte tenu de la distance et de l'état défectueux de la route.
Il y a deux candidats: M. Jean Paul MBADINGA NZINGA soutenu par Hyanice et Jean Paul MBADINGA KOMBILA soutenu par le président sortant Honoré Manfoumbi.
Incapable de présenter le bilan de ces années passées à la tête de la ligue et de répondre aux questions des délégués, le président sortant perd la raison. Il va se lever, traiter le secrétaire général du comité de normalisation de tous les noms d'oiseaux, retire la nappe de la table, s'empare du bouquet des fleurs avant de sortir la queue entre les jambes de la salle. De son côté, le challenger JP MBADINGA KOMBILA, s'apercevant que le collège électoral ne lui est pas favorable va retirer son dossier et récupérer la somme de 250.000F et s'évaporer avec les trois délégués qui lui étaient favorables: Lac Bleu de Mouila, sous -ligue et Dikaki de Fougamou
L'élection va tout de même se tenir car  l'appel des délégués s'est fait en présence des candidats et même du président sortant. Les résultats suivants ont été enregistré:
votants : 14
suffrage exprimé : 14 soit 100%
Aussi M. Jean Paul MBADINGA NZINGA est le nouveau président de la ligue de la Ngounié. Il est commandant des Forces de Police Nationale et commissaire de la ville de Mouila. Précisons que le nouveau président  est footballeur. Il a évolué dans l'équipe provinciale de la Ngounié, dans AS POLICE de Port Gentil et au championnat de 1ère division de Libreville.



LE PRESIDENT DU PDS A MOUILA


Après le département de la Louetsi Wano (Lebamba), M. NDAOT REMBOGO , le président du PDS accompagné d'une forte délégation se retrouve ce samedi 27 juillet 2013 à Mouila où il ouvre le congrès provincial. Les travaux se passent à la direction provinciale de la Famille. Le secrétaire national Jean Philippe DOUKAGA lui a souhaité la bienvenue et a donné les raisons pour lesquelles se tient ce congrès. Puis le président a ouvert les travaux en saluant les partis amis présents à la cérémonie. Son intervention a porté sur les prochaines élections locales, l'état de droit et la biométrie. Il a exhorté tous les militants à aller se faire enrôler. Il a précisé que le changement ne peut se faire que si les gabonais vont se faire enrôler et que la biométrie peut être un facteur de transparence et de moins de contestations.
Précisons que le PDS est membre de l'ACR (Alliance pour le Changement et la Restauration) proche de l'UFA (Union des Forces pour l'Alternance). L'ACR c'est ce regroupement des partis et associations politiques qui ont soutenu Pierre MAMBOUNDOU pendant les élections présidentielles de 2009.

vendredi 19 juillet 2013

JEAN DIVASSA NYAMA A MOUILA

L'écrivain gabonais Jean DIVASSA NYAMA a présenté ses différentes oeuvres littéraires à la population de Mouila. La cérémonie a eu pour cadre la salle des mariages de l'hôtel de ville de Mouila en présence du sécrétaire général de province, du directeur provincial de la culture et du 2ème adjoint au maire chargé de l'Education, de la Culture et de la Vie Associative.Les livres ainsi présentés sont:
   - L'amère saveur de la liberté
   - L'oncle mâ
Ces livres retracent les faits historiques, culturels et même civilisationnels des populations du sud du Gabon en l'occurrences le peuple Punu. Dans sa présentation , M. Jean DIVASSA NYAMA a insisté sur la relation intime qui liait Mavouroulou plus connu sous le nom de Nyande Makite à Mbombé, le grand guerrier Tsogho qui a combattu contre les  troupes coloniales françaises dans la région de la Ngounié de 1904 à 1906. Qa uant à Nyonde Makite, il a donné des sueurs froides aux colons de 1906 à 1911 à Mukab dans la régin de la Nyanga.Tous deux étaient des meneurs d'hommes, humbles, exemplaires ayant un idéal commun: la liberté de leurs concitoyens et le refus de la domination de l'étranger.
L'AMERE SAVEUR DE LA LIBERTE relate la vie de Mavouroulou qui avait lors de la bataille décisive de Muka 1000 guerriers sous sa responsabilité. Il va perdre cette bataille non pas parce que la puissance de feu des colons était forte mais parce que ceux -ci les avaient affamés en brûlant leurs villages et plantations. Mavouroulou ne fut point capturé maie ses  devant la détresse et la mort quasi quotidienne de ses concitoyens,  il se rendit à l'armée coloniale du poste de Ndéndé où il mourut le 02 décembre 2013. Il faut préciser que Mavouroulou venait àchaque fois se reposer et se refugier à Nyangue mukambu à Ndéndé quand il était recherché à Mukab. C'était le village de ses oncles.
LE VOYAGE DE L'ONCLE MA plonge le lecteur dans la tradition punu avec ses légendes, ses épopées, se poèmes et ses chansons.
Outre ces oeuvres, Jean DIVASSA NYAMA  a aussi présenté OPUMBI et parlé de son roman en préparation qui traitera de la paix qui sera une synthèse de toutes les guerres contre les colons blancs qui ont eu lieu au Gabon.
Nous exhortons le ministère de l'éducation nationale à introduire la littérature gabonaise dans les programmes scolaires. Il est temps que le jeune gabonais s'approprie son histoire et vante se héros comme nos amis de l'Afrique de l'Ouest adulent Soundjata Keita et autres.

Jean DIVASSA NYAMA est né en 1962 à Moabi au sud du Gabon dans la province de la Nyanga.Il a reçu le Grand prix littéraire de l'Afrique noire et il est lauréat du Grand Prix des lettres 2013.

jeudi 11 juillet 2013

COUPE DU GABON : LA HONTE DE L'ARBITRAGE GABONAIS

Le Temple Sportif Bourgeons vient de perdre son match  des 1/4 des finales contre Gwen Asuku les armes à la main. Nous ne contestons pas sportivement la victoire de notre adversaire mais nous nous indignons de l'arbitrage gabonais et surtout du manque de personnalité et de dignité des arbitres venus de Libreville. L'une est et pourtant fifa Mme Patricia OBONE et l'autre est fédéral M. LEPENGUET.
La victoire de Gwen Asuku ne nous surprend pas parce que la présence de ces arbitres et surtout du commissaire du match M. Lin COME n'était pas fortuite. Le commissaire du match est le président de la commission d'arbitrage à la linaf et nous savons qu'il est l'homme -lige du président de Gwen Asuku.
Le spectacle que Mme Patricia OBONE nous a présenté est indescriptible et honteux: des fautes imaginaires, des hors-jeu autoritaires, un penalty complaisant. Quelle honte! Spectacle indigne pour un arbitre fifa.
Nous comprenons pourquoi l'arbitrage gabonais n'a pas assez de représentants lors des compétitions internationales. La prochaine fédération doit impérativement organiser des séminaires de formations dont les modules porteraient sur:
   - le recyclage  et les lois de jeu
   - l'éthique sportive et morale
Ce n'est que de cette façon que l'arbitrage gabonais

longtemps admiré et respecté du temps de Diramba, Pierre Alain Mounguengui et autres pourra retrouver ses lustres d'antan.

dimanche 12 mai 2013

Lettre des élèves de Mouila au Président de la République

Les élèves qui ne sont pas autorisés à passer l'examen du baccalauréat 2013 ont écrit au Président de la République. Cette lettre qui m'a été remise par le proviseur du lycée privé saint Augustin de Mouila se passe de commentaire. Elle est à mon avis plus une motion de soutien qu'une lettre. Elle ressemble plus à un trac d'autant plus que l'on ne connait pas les élèves signataires.
Le lycée privé saint Augustin est un établissement privé non reconnu d'utilité publique qui compte plus de cinq cents élèves.  A vous de commenter....

Le courage du Ministre de l'Education Nationale

les états généraux de l'éducation, de la formation et de l'adéquation formation - emploi tenus à Libreville les 17 et 18 mai 2010 suite au constat d'échec de notre système éducatif, avaient pour but de le repenser en profondeur pour enfin améliorer sa qualité. Cet échec, il ne faut pas s'en cacher, procède de:
- la formation approximative des enseignants et la démotivation des bonnes volontés
je voudrais rappeler que l'école est une structure dynamique composée de maillons dont chaque élément est investi d'une mission bien précise et de tâches ponctuelles à exécuter. Dans ce dispositif, l'enseignant joue un rôle important et c'est pour cette raison que j'insiste sur la qualité de formation. Aujourd'hui la formation des enseignants singulièrement de ceux du 1° formés à l'intérieur ( CPP de Mouila) ne peut pas répondre efficacement aux attentes de l'Etat et des parents. Bien sûr à cela il faut ajouter l'amour du métier qui s'est édulcoré au fil du temps. Combien viennent encore à l'enseignement par amour? L'Etat doit tout faire, par des moyens incitatifs comme la pife, pour ramener l'enthousiasme dans la profession enseignante afin que l'enseignant joue pleinement son rôle d'éveilleur de conscience, de rempart contre l'obscurantisme, l'analphabétisme et la violence sous toutes ses formes.
- l'absence de formation des chefs d'établissement ( directeurs, principaux, proviseurs)
"dis -moi qui est ton directeur et je te dirai quelle école tu as". Personnage clé dans l'établissement,le chef  d'établissement est à la fois leader et manager, moteur de l'efficacité et de la qualité de l'éducation et aussi de la réussite des élèves. Il doit jouer le rôle d'intégrateur de l'école par son sens du dialogue, de la concertation, des relations publiques ou encore mieux par son sens du leadership transformationnel. De ce point de vue, le chef d'établissement mérite une formation car il est difficile, comme je le vois ici, pour un enseignant d'aller de la classe au bureau. Un bon enseignant n'est pas forcément un bon chef d'établissement.
- l'absence des conseillers et inspecteurs pédagogiques sur le terrain
Il a été démontré en son temps que la visite d'un encadreur pédagogique avait un effet positif sur les apprentissages et sur les performances des apprenants. Or aujourd'hui les enseignants sont abandonnés à eux - mêmes au point où ils s'écartent des programmes et instructions de l'Institut Pédagogique National.
- la fréquence des redoublements et des abandons
- les inéquités scolaires
- la corruption scolaire: faux diplômes des enseignants, falsification des bulletins...
La corruption scolaire ne concourt pas à l'amélioration de la qualité de notre système éducatif. Bien au contraire elle le détruit de l'intérieur favorisant ainsi les mauvais résultats aux examens auxquels nous assistons tous passivement depuis une décennie. Les examens  des BEPC et BAC ne sont plus fiables. Comment comprendre qu'un candidat de niveau CE1/CM2 puisse s'admettre à ces prestigieux examens? Dans presque toutes les provinces, beaucoup de réseaux constitués d'enseignants, des parents et des responsables provinciaux ont vu le jour.L'examen est monnayé. Il en est de même pour les passages en classes supérieures de la 1ère à la terminale. Les chefs d'établissements font fi des décisions des conseils des classes. Dans ce cas précis, Les parents ont une part de responsabilité. Ils ne veulent plus que leurs enfants reprennent la classe. Ils vont acheter ou se faire des bulletins à la gare routière de Libreville. Comment dans ces conditions améliorer la réussite des candidats aux examens? Comment avoir le capital humain dont le Gabon a besoin pour son développement?
La décision du ministre de l'éducation nationale est non seulement courageuse mais aussi salutaire d'autant plus qu'elle va freiner ces comportements déviants des parents, la paresse et l'esprit de facilité des apprenants et faire naître en chacun d'eux le goût de l'effort.Certes elle tombe à la veille de l'examen du bac et c'est pourquoi elle est douloureuse. D'aucuns disent qu'ils n'ont pas été informés. Ils ont raison mais le tort incombe aux chefs d'établissement qui étaient censés commenter et vulgariser les recommandations prises lors des états généraux des 17 et 18 mai 2010. Les Actes adoptés ont été distribués à tous les professionnels de l'éducation. Je vous invite à les lire au risque de vous faire surpendre par d'autres mesures judicieuses contenues dans ce document. Les fraudeurs n'ont qu'à s'en prendre à eux - mêmes et non au ministre qui appliquant la politique du gouvernement en matière d'éducation, et paraphrasant le chef de l'Exécutif " veut faire de notre système éducatif une référence capable de former des gabonais nécessaires à l'édification et à la conduite d'une diversité d'industries de transformation au Gabon" (Etats Généraux, mai 2013, discours du PR, pp.7). DURA LEX  SED LEX.
   

samedi 20 avril 2013

REMISE DES DIPLOMES AUX ENFANTS VULNERABLES

L'ONG SIFOS a organisé la cérémonie de remise des diplômes à ces étudiants à l'hôtel de ville de Mouila ce samedi 20 avril 2013. Cette ONG s'occupe non seulement des enfants orphelins du sida, des enfants de la rue, des enfants exploités mais aussi des enfants exclus du système éducatif. Elle recueille ces enfants si vulnérables et les place dans des petites entreprises pour apprendre un métier. Cela dure deux ans. Parmi les récipiendaires, l'on comptait des menuisiers, des soudeurs à l'arc, des coiffeuses. L'action de cette ONG purement humanitaire est à encourager parce qu'elle répond au 1er objectif des OMD qui est la réduction de la pauvreté, au 3ème objectif de l'EPT ( Education Pour Tous) souscrit au Forum de Dakar sur l'Education et au Cadre d'Action qui insiste sur l'apprentissage des compétences utiles à la vie courante, et à la vision du chef d'Etat et de son gouvernement qui soulignent qu'aucun gabonais ne doit "rester au bord de la route" car tout métier contribue au développement du pays. "Il n'y a point de sots métiers" a par conséquent un sens dans la vision du chef d'Etat. Eduquer, encadrer, accompagner, se mettre au service des autres mais surtout donner du travail aux enfants vulnérables est un véritable acte d'amour. L'action de cette ONG vient en appoint aux efforts du gouvernement mais surtout de la formation professionnelle car notre système éducatif comme ceux de toute l'Afrique francophone au sud du sahara a échoué: trop d'échecs, trop d'abandons, trop de redoublements, trop d'étudiants diplômés au chomâge. Elle doit interpeler tous nos enfants qui pensent que le BAC est la clé de la vie. La formation professionnelle est la meilleure voie comparativement à l'enseignement général parce qu'elle vous permet d'entrer facilement dans la vie active. L'action de cette ONG redonne vie et espoir à ces enfants qui sans diplôme et formation souffrent de la stigmatisation, de la discrimination et de l'intolérance de la société. Comme ceux qui sortent des grandes écoles supérieures, comme les fonctionnaires, ces diplômes reçus sur le tas donnent de la dignité, inspirent respect et confiance. Que le petit gabonais comprenne que tous ces petits métiers entrepris par les expatriés ne sont point déshonorants. Qu'il se décomplexe et il gagnera mieux sa vie.
Le chef de cabinet du gouverneur de la province de la Ngounié et le 2ème adjoint au maire de la commune de Mouila ont rehaussé de leur présence cette cérémonie. 

dimanche 17 mars 2013

MGR MANDEGA NOUVEL EVEQUE DE MOUILA

Suite à la démission de Mgr Dominique BONNET pour raison de santé, le Vatican a nommé Mgr MANDEGA alors évêque de Port - Gentil pour le remplacer à Mouila. La cérémonie de possession de ses fonctions s'est faite à la paroisse st Jean Apôtre en présence du Premier Ministre, des autorités politiques, civiles, militaires, de nombreux peuples de la province de la Ngounié et de plusieurs invités et frères dans le sacerdoce venus de l'étranger. Elle a été présidée par le Nonce Apostolique en charge du Congo et du Gabon.
Dans son homélie, Mgr MANDEGA a parlé de l'unité de l'église catholique, de l'amour du prochain, du raffermissement de notre foi en cette année de la Foi.
Quant à Mgr Bonnet, il a remercié les peuples de son diocèse pour leur accueil et leur hospitalité. Ces mêmes peuples qui l'appelaient affectueusement PAPY DOMINIQUE lui restent reconnaissants.
Rappelons que Mgr MANDEGA a été ordonné prêtre à Mouila, qu'il est originaire de la province de la Ngounié et qu'il est à cheval entre deux provinces: évêque de Mouila et administrateur de Port - Gentil.

samedi 16 mars 2013

M.KUMBA PAMBU DEVISE AVEC LES A.P.E

Invité par le président provincial de la FENAPEEG pour la Ngounié, le chef de service provincial des examens et concours monsieur Jean Claude KUMBA PAMBU dévise avec les associations des parents d'élèves de la commune. Les échanges ont porté sur les nouvelles réformes de notre système éducatif entre autres:

1)      L’admission en classe de 6ème
2)      L’admission au CEPE
3)      L’admission au BEPC
4)      L’admission en classe de 2de
5)      L’organisation des BAC1 et BAC2.

L’admission en 6ème
Le chef de service provincial des examens et concours a bien rappelé toutes les mesures prises lors des états généraux de l’Education pour améliorer les performances scolaires. Il s’est ensuite appesanti sur l’annulation du concours d’entrée en 6ème . Pour aller en 6ème l’élève doit avoir la moyenne annuelle de la classe et réussir au test ou mieux à la mesure qui sera mise en place par le gouvernement. C’est une équipe mise en place par la direction d’académie provinciale qui désormais va évaluer le travail de l’élève. Les enseignants titulaires des classes de 5ème année sont écartés d’office. Il a précisé que l’admission en 6ème n’est point subordonnée à l’admission au CEPE. Toutefois le CEPE compte déjà pour 50% dans l’évaluation finale faite par la commission mise en place par la direction d’académie provinciale.
Le certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE)
La méthodologie est la même : moyenne annuelle de l’élève + notes de l’examen divisée par 2 = admission au CEPE quand l’élève atteint la moyenne requise fixée par le gouvernement.
Le brevet d’études du premier cycle (BEPC)
Le conférencier a souligné qu’il existe trois types de candidats pour le BEPC :
·         Candidats officiels présentés par les établissements secondaires du public, les confessionnels reconnus d’utilité publique ( Val Marie et st Gabriel) et ceux en partenariat avec l’Etat ( La VISION, Djoué Dabany, cours Ambourouet)
·         Candidats non officiels ou libres scolarisés présentés par les établissements secondaires non reconnus d’utilité publique ou sans partenariat avec l’Etat ( NDOKI, st Augustin, complexe scolaire Ngounié)
·         Candidats libres non scolarisés
Le conférencier a dit à l’assistance que l’épreuve de culture générale est annulée, que l’Etat ne prend en compte que les candidats officiels. Pour l’admission au BEPC, l’on considère désormais la moyenne annuelle de l’élève et les notes de l’examen à l’exception des candidats libres scolarisés dont seules les notes de l’examen seront prises en compte. Cet examen est un passeport pour la classe de 2de.
Admission en 2de
L’élève qui a sa moyenne annuelle soit 10et + / 20 et son BEPC est d’office admis en 2de. Toutefois le conférencier a précisé qu’un concours spécial est organisé pour les élèves ayant réussi à l’examen du BEPC mais sans moyenne annuelle. Cet examen va porter sur les disciplines de base dans lesquelles l’élève a une moyenne annuelle en – dessous de 10/20. Le gouvernement veut petit à petit éliminer le redoublement a –t-il ajouté. L’élève qui a la moyenne annuelle de 10 et + sans BEPC peut aller en 2de. Mais il ne pourra passer le baccalauréat que s’il a le BEPC. En d’autres termes, a-t-il précisé, aucun candidat au bac sans BEPC ne pourra être dorénavant autorisé à passé l’examen.
Le baccalauréat
Le conférencier a dit que les élèves inscrits dans les établissements non reconnus d’utilité publique vont faire face à d’énormes difficultés car ils ne peuvent passer le BAC 1 en 1ère, l’Etat ne prenant en charge que ceux des établissements publics, confessionnels et privés en partenariat avec lui. La raison est que ces établissements privés ne sont pas en règle avec la législation gabonaise en matière d’éducation. Leurs candidats vont continuer à passer le bac traditionnel alors que leurs collègues des établissements pris en charge par l’Etat auront l’avantage d’éliminer quelques disciplines sur le chemin.
Questions diverses
Le conférencier a dit que désormais l’élève gabonais aura un identifiant, ce qui interdira à l’élève de «  sauter » la classe ou de refuser le redoublement. L’identifiant va permettre au gouvernement de suivre la scolarité de l’élève gabonais. Il a précisé qu’il aura le même identifiant de la maternelle à l’université. Cela prend effet  à la rentrée 2014/2015.
Les présidents des APE ont proposé que le gouvernement les implique dans l’organisation des examens. Ils souhaitent être présents aux délibérations. La bonne gouvernance en milieu scolaire n’inclut-elle pas les parents dans le fonctionnement de l’établissement ?

Nous observons que les établissements privés qui poussent comme des champignons dans tout le territoire vont avoir de plus en plus de problèmes. L'Etat veut les pousser à se conformer à la législation gabonaise. Les élèves qui sont dans ces établissements sont désormais logés dans la mauvaise enseigne puisqu'ils ne peuvent pas passer le BAC1, le concours spécial d'entrée en 2de. Un élève qui a 16 ans ou 18 ans issu de ces établissements ne peut passer le Bac à moins de prouver sa scolarité ou encore son cursus en présentant les trois bulletins de chaque classe. Les élèves inscrits dans les établissements publics et partenaires ne peuvent plus refuser le redoublement puisque l'identifiant permet de suivre leur scolarité. Notre système éducatif est bien malade. Si toutes ces décisions sont appliquées nous sommes certains que nous atteindrons la qualité de l'éducation et les bons résultats. Mais nous disons aussi que la qualité de l'éducation passe par la qualité des enseignants et des chefs d'établissements ( bonne formation, véritables diplômes), la gratuité des manuels scolaires, la sécurisation des bâtiments, la responsabilisation des APE et des élèves ( présence aux conseils d'administration, de discipline, des classes, mise en place des coopératives, des conseils d'élèves...)