1) L’admission
en classe de 6ème
2) L’admission
au CEPE
3) L’admission
au BEPC
4) L’admission
en classe de 2de
5) L’organisation
des BAC1 et BAC2.
L’admission en 6ème
Le chef de service provincial des
examens et concours a bien rappelé toutes les mesures prises lors des états
généraux de l’Education pour améliorer les performances scolaires. Il s’est
ensuite appesanti sur l’annulation du concours d’entrée en 6ème .
Pour aller en 6ème l’élève doit avoir la moyenne annuelle de la
classe et réussir au test ou mieux à la mesure qui sera mise en place par le
gouvernement. C’est une équipe mise en place par la direction d’académie
provinciale qui désormais va évaluer le travail de l’élève. Les enseignants
titulaires des classes de 5ème année sont écartés d’office. Il a
précisé que l’admission en 6ème n’est point subordonnée à l’admission
au CEPE. Toutefois le CEPE compte déjà pour 50% dans l’évaluation finale faite
par la commission mise en place par la direction d’académie provinciale.
Le certificat d’études
primaires et élémentaires (CEPE)
La méthodologie est la même :
moyenne annuelle de l’élève + notes de l’examen divisée par 2 = admission au
CEPE quand l’élève atteint la moyenne requise fixée par le gouvernement.
Le brevet d’études du premier
cycle (BEPC)
Le conférencier a souligné qu’il
existe trois types de candidats pour le BEPC :
·
Candidats officiels présentés par les
établissements secondaires du public, les confessionnels reconnus d’utilité
publique ( Val Marie et st Gabriel) et ceux en partenariat avec l’Etat ( La
VISION, Djoué Dabany, cours Ambourouet)
·
Candidats non officiels ou libres scolarisés
présentés par les établissements secondaires non reconnus d’utilité publique ou
sans partenariat avec l’Etat ( NDOKI, st Augustin, complexe scolaire Ngounié)
·
Candidats libres non scolarisés
Le conférencier a dit à l’assistance
que l’épreuve de culture générale est annulée, que l’Etat ne prend en compte
que les candidats officiels. Pour l’admission au BEPC, l’on considère désormais
la moyenne annuelle de l’élève et les notes de l’examen à l’exception des
candidats libres scolarisés dont seules les notes de l’examen seront prises en
compte. Cet examen est un passeport pour la classe de 2de.
Admission en 2de
L’élève qui a sa moyenne annuelle
soit 10et + / 20 et son BEPC est d’office admis en 2de. Toutefois le
conférencier a précisé qu’un concours spécial est organisé pour les élèves
ayant réussi à l’examen du BEPC mais sans moyenne annuelle. Cet examen va
porter sur les disciplines de base dans lesquelles l’élève a une moyenne
annuelle en – dessous de 10/20. Le gouvernement veut petit à petit éliminer le
redoublement a –t-il ajouté. L’élève qui a la moyenne annuelle de 10 et + sans
BEPC peut aller en 2de. Mais il ne pourra passer le baccalauréat que s’il a le
BEPC. En d’autres termes, a-t-il précisé, aucun candidat au bac sans BEPC ne
pourra être dorénavant autorisé à passé l’examen.
Le baccalauréat
Le conférencier a dit que les
élèves inscrits dans les établissements non reconnus d’utilité publique vont
faire face à d’énormes difficultés car ils ne peuvent passer le BAC 1 en 1ère,
l’Etat ne prenant en charge que ceux des établissements publics, confessionnels
et privés en partenariat avec lui. La raison est que ces établissements privés
ne sont pas en règle avec la législation gabonaise en matière d’éducation. Leurs
candidats vont continuer à passer le bac traditionnel alors que leurs collègues
des établissements pris en charge par l’Etat auront l’avantage d’éliminer
quelques disciplines sur le chemin.
Questions diverses
Le conférencier a dit que
désormais l’élève gabonais aura un identifiant, ce qui interdira à l’élève de «
sauter » la classe ou de refuser le redoublement. L’identifiant va
permettre au gouvernement de suivre la scolarité de l’élève gabonais. Il a
précisé qu’il aura le même identifiant de la maternelle à l’université. Cela prend
effet à la rentrée 2014/2015.
Les présidents des APE ont
proposé que le gouvernement les implique dans l’organisation des examens. Ils souhaitent
être présents aux délibérations. La bonne gouvernance en milieu scolaire n’inclut-elle
pas les parents dans le fonctionnement de l’établissement ?
Nous observons que les établissements privés qui poussent comme des champignons dans tout le territoire vont avoir de plus en plus de problèmes. L'Etat veut les pousser à se conformer à la législation gabonaise. Les élèves qui sont dans ces établissements sont désormais logés dans la mauvaise enseigne puisqu'ils ne peuvent pas passer le BAC1, le concours spécial d'entrée en 2de. Un élève qui a 16 ans ou 18 ans issu de ces établissements ne peut passer le Bac à moins de prouver sa scolarité ou encore son cursus en présentant les trois bulletins de chaque classe. Les élèves inscrits dans les établissements publics et partenaires ne peuvent plus refuser le redoublement puisque l'identifiant permet de suivre leur scolarité. Notre système éducatif est bien malade. Si toutes ces décisions sont appliquées nous sommes certains que nous atteindrons la qualité de l'éducation et les bons résultats. Mais nous disons aussi que la qualité de l'éducation passe par la qualité des enseignants et des chefs d'établissements ( bonne formation, véritables diplômes), la gratuité des manuels scolaires, la sécurisation des bâtiments, la responsabilisation des APE et des élèves ( présence aux conseils d'administration, de discipline, des classes, mise en place des coopératives, des conseils d'élèves...)
Nous observons que les établissements privés qui poussent comme des champignons dans tout le territoire vont avoir de plus en plus de problèmes. L'Etat veut les pousser à se conformer à la législation gabonaise. Les élèves qui sont dans ces établissements sont désormais logés dans la mauvaise enseigne puisqu'ils ne peuvent pas passer le BAC1, le concours spécial d'entrée en 2de. Un élève qui a 16 ans ou 18 ans issu de ces établissements ne peut passer le Bac à moins de prouver sa scolarité ou encore son cursus en présentant les trois bulletins de chaque classe. Les élèves inscrits dans les établissements publics et partenaires ne peuvent plus refuser le redoublement puisque l'identifiant permet de suivre leur scolarité. Notre système éducatif est bien malade. Si toutes ces décisions sont appliquées nous sommes certains que nous atteindrons la qualité de l'éducation et les bons résultats. Mais nous disons aussi que la qualité de l'éducation passe par la qualité des enseignants et des chefs d'établissements ( bonne formation, véritables diplômes), la gratuité des manuels scolaires, la sécurisation des bâtiments, la responsabilisation des APE et des élèves ( présence aux conseils d'administration, de discipline, des classes, mise en place des coopératives, des conseils d'élèves...)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire