mardi 30 décembre 2014

L'IMPACT DU VIH/SIDA EN MILIEU SCOLAIRE


 Gérer l’éducation dans un contexte de VIH/SIDA est un thème de réflexion qui interpelle tous les acteurs des systèmes éducatifs en Afrique au Sud du Sahara. Que l’on soit gestionnaire, partenaire ou parent, l’éducation est affaire de tous. Son développement et surtout son efficacité donnent un grand espoir à tous les citoyens de nos pays respectifs. Gérer donc l’éducation dans des pays pauvres  ou le VIH/SIDA sévit est un travail difficile à réaliser..
Le VIH/SIDA est la pire tragédie que l’Afrique ait connue. Certes l’on observe aujourd’hui une diminution de la prévalence dans notre pays grâce à l’action des associations et du gouvernement dans les écoles. L’éducation influe considérablement sur le degré d’informations des adolescents qui restent tres actifs sexuellement. Plus  ils font des études , mieux ils sont informes sur les moyens de protection et plus ils sont aptes a changer de comportement.
Au Gabon on a élaboré des nouveaux manuels tel DOUMBIA et autres mais le système éducatif même si on ne le dit pas, demeure en péril.. les enseignants sont malades et meurent sans qu’ils ne soient remplaces. Les apprenants sont touches directement ou indirectement ; d’où de fréquentes absences et des abandons. Le tableau ci - dessous est une réflexion qui propose des solutions fiables et durables qui peuvent aider les orphelins de cette pandémie à achever le cycle scolaire et surtout à réussir

ASPECT
EFFETS DU VIH/SIDA
IMPACT DU VIH/SIDA
ACTIONS A MENER
EDUCATION
-          Baisse du taux de scolarisation
-          Baisse de la qualité de l’éducation

-          L’offre de scolarisation décroit
-          La qualite de l’éducation est compromise
-          Absentéisme des apprenants et enseignants
-          Obstacles a l’atteinte des OMD et de l’EPT
-          Stigmatisation : retrait des enfants de l’établissement
-          Suppression des droits d’écolage pour les orphelins et victimes de la pandémie
-          Distribution gratuite des livres
-          Cantines scolaires
-          Développement de programmes pour l’éducation au VIH/SIDA
-          Distribution gratuite ou délivrance a un prix raisonnable des antirétroviraux
-          Amélioration du suivi de l’absentéisme et de la mortalité chez les enseignants
-          Adoption des lois anti discrimination


J’ai personnellement apprécié l’action du COLUSEMEN et de l’EDUCATION MULTISECTORIELLE sur le terrain. Le gouvernement a abandonne ces actions comme si la lutte contre le VIH/SIDA était finie et gagnée. Or la pandémie existe encore au Gabon et continue à se répandre petitement dans la société. L’école est le véritable berceau du VIH/SIDA. Beaucoup de nos élèves singulièrement les filles sont infectées du fait de la pauvreté des parents qui ne peuvent payer leurs frais de scolarité. Les enseignants sont aussi infectes en grand nombre. Ces décès sont imputables encore dans notre société aux faits traditionnels telle la sorcellerie. Que l’Etat ne baisse nullement les bras et que le Ministère de l’Education Nationale conçoive et intègre les enseignements sur le VIH/SIDA dans les curricula et continue a former et a soutenir les enseignants .

L'IMPACT DU VIH/SIDA EN MILIEU SCOLAIRE


 Gérer l’éducation dans un contexte de VIH/SIDA est un thème de réflexion qui interpelle tous les acteurs des systèmes éducatifs en Afrique au Sud du Sahara. Que l’on soit gestionnaire, partenaire ou parent, l’éducation est affaire de tous. Son développement et surtout son efficacité donnent un grand espoir à tous les citoyens de nos pays respectifs. Gérer donc l’éducation dans des pays pauvres  ou le VIH/SIDA sévit est un travail difficile à réaliser..
Le VIH/SIDA est la pire tragédie que l’Afrique ait connue. Certes l’on observe aujourd’hui une diminution de la prévalence dans notre pays grâce à l’action des associations et du gouvernement dans les écoles. L’éducation influe considérablement sur le degré d’informations des adolescents qui restent tres actifs sexuellement. Plus  ils font des études , mieux ils sont informes sur les moyens de protection et plus ils sont aptes a changer de comportement.
Au Gabon on a élaboré des nouveaux manuels tel DOUMBIA et autres mais le système éducatif même si on ne le dit pas, demeure en péril.. les enseignants sont malades et meurent sans qu’ils ne soient remplaces. Les apprenants sont touches directement ou indirectement ; d’où de fréquentes absences et des abandons. Le tableau ci - dessous est une réflexion qui propose des solutions fiables et durables qui peuvent aider les orphelins de cette pandémie à achever le cycle scolaire et surtout à réussir

ASPECT
EFFETS DU VIH/SIDA
IMPACT DU VIH/SIDA
ACTIONS A MENER
EDUCATION
-          Baisse du taux de scolarisation
-          Baisse de la qualité de l’éducation

-          L’offre de scolarisation décroit
-          La qualite de l’éducation est compromise
-          Absentéisme des apprenants et enseignants
-          Obstacles a l’atteinte des OMD et de l’EPT
-          Stigmatisation : retrait des enfants de l’établissement
-          Suppression des droits d’écolage pour les orphelins et victimes de la pandémie
-          Distribution gratuite des livres
-          Cantines scolaires
-          Développement de programmes pour l’éducation au VIH/SIDA
-          Distribution gratuite ou délivrance a un prix raisonnable des antirétroviraux
-          Amélioration du suivi de l’absentéisme et de la mortalité chez les enseignants
-          Adoption des lois anti discrimination


J’ai personnellement apprécié l’action du COLUSEMEN et de l’EDUCATION MULTISECTORIELLE sur le terrain. Le gouvernement a abandonne ces actions comme si la lutte contre le VIH/SIDA était finie et gagnée. Or la pandémie existe encore au Gabon et continue à se répandre petitement dans la société. L’école est le véritable berceau du VIH/SIDA. Beaucoup de nos élèves singulièrement les filles sont infectées du fait de la pauvreté des parents qui ne peuvent payer leurs frais de scolarité. Les enseignants sont aussi infectes en grand nombre. Ces décès sont imputables encore dans notre société aux faits traditionnels telle la sorcellerie. Que l’Etat ne baisse nullement les bras et que le Ministère de l’Education Nationale conçoive et intègre les enseignements sur le VIH/SIDA dans les curricula et continue a former et a soutenir les enseignants .

A L'ECOLE DU CAMELEON

   Si j’ai un conseil à vous donner, je vous dirais d’ouvrir votre cœur et surtout d’aller a l’école du caméléon. C’est un grand professeur. Et si vous l’observez, vous verrez ce qu’est le caméléon. Quand il prend une direction, il ne détourne jamais la tète. Donc ayez un objectif précis dans la vie et que rien ne vous détourne de cet objectif.
    Le caméléon ne tourne pas la tète mais c’est l’œil qu’il tourne. Le jour ou vous verrez un caméléon, regardez – le bien c’est l’œil qu’il tourne. Il regarde en bas. Il regarde en haut ; ca veut dire informez – vous. Ne croyez pas que vous êtes le seul existant de la terre. Il y a toute une ambiance autour de vous.
    Et que fait le caméléon quand il arrive dans un endroit ? il prend la couleur du lieu. Ce n’est pas l’hypocrisie : c’est d’abord la tolérance, et puis le savoir-vivre. Se heurter les uns les autres n’arrange rien. Jamais on a construit dans la bagarre. La bagarre détruit. La mutuelle compréhension est un grand devoir. Il faudrait toujours chercher à comprendre son prochain. Si vous existez, il faut admettre que l’autre existe aussi.
    Et qu’est-ce qu’il fait le caméléon quand il lève le pied ?. Il balance pour savoir  si les deux pieds poses ne s’enfoncent pas. C’est seulement après qu’il va déposer les deux autres et il balance encore sa patte et lève le pied. Ca s’appelle de la prudence dans la marche et sa queue est préhensible. Il l’accroche. Il ne se déplace  pas comme ca. Il l’accroche pour que si le devant s’enfonce ,qu’il reste suspendu. Ca s’appelle ,assurer ses arrières, ne soyez pas imprudents dans la vie
    Qu’est-ce que fait le caméléon quand il voit une proie ? il ne se précipite pas là-dessus. Il envoie d’abord sa langue. C’est sa langue qui va chercher la proie parce que ce n’est pas la petitesse de la proie qui dit qu’elle ne peut pas faire mourir. Voila pourquoi il envoie d’abord sa langue. Si la langue peut ramener la proie, il la ramène tranquillement. Sinon il a toujours la ressource de reprendre sa langue et d’éviter le mal. Donc allez doucement dans tout ce que vous faites. Si vous voulez faire une œuvre durable, soyez patient. Soyez bon. Soyez humain. Soyez vivable.
      Voila l’école du caméléon. Voila ce qu’il vous enseigne. Si un jour vous traversez la brousse africaine et que vous demandez aux inities le chemin de la vie, ils vous diront : «  Allez a l’école du caméléon, c’est l’école de la vie, c’est le chemin de la vie, c’est le professeur de l’humanité : le caméléon ».


                                                                    Amadou HAMPATE- BA, Kaidara : récit initiatique


 Je vous laisse méditer sur ce texte d’Amadou HAMPATE-BA et  je vous saurais gré de répondre a la question suivante : «  Pourquoi le caméléon est – il le professeur de l’humanité ? »

LE CHEF D'ETABLISSEMENT ET LA PRISE DE DECISION


 La tache du chef d’établissement  devient plus complexe à l’heure de la mondialisation et de la globalisation de l’économie mondiale. Traditionnellement pédagogue et financier, le chef d’établissement revêt le manteau d’administrateur. Mais qu’est-ce qu’administrer ?
 Selon  Philippe DUPUIS, administrer c’est non seulement la mise en place et l’organisation efficiente de toutes les ressources nécessaires a l’atteinte des objectifs mais c’est aussi essentiellement décider. Le chef d’établissement doit prendre une décision tous  les jours face  a la mauvaise humeur des enseignants, à l’indiscipline des apprenants, a l’absentéisme des personnels d’encadrement ou a l’incompréhension des parents.
 Pour le chef d’établissement, la prise de décision est au cœur de toute son activité. Or comme le dit encore Philippe DUPUIS décider est un processus complexe, difficile qui exige des aptitudes naturelles, des connaissances, des compétences.
 En effet, tel une rondelle de salami, une tranche de jambon ou un morceau de fromage, le chef d’établissement se trouve coince entre les différents partenaires scolaires et extrascolaires. Sa fonction se réduit alors chaque jour a une sorte d’arbitrage. Elle requiert , par conséquent, beaucoup de courage, d’imagination, de  tact et d’aplomb, donc de vraies qualités de chef parce que selon nos us et coutumes, le chef c’est celui qui prend des décisions, c’est celui qui tranche. Cette fonction est d’autant plus exigeante qu’elle met le chef d’établissement en conflit avec lui –même.
-          Conflit psychologique vis – a-vis du système avec toutes ses règles
-         Conflit vertical avec les responsables politiques de l’Education Nationale et plus particulièrement avec les fonctionnaires qui les représentent
-          Conflit horizontal qui est au cœur de ses préoccupations et qui concerne ses collaborateurs, ses partenaires et toute la communauté éducative.
Tous ces facteurs peuvent le démotiver. Le chef d’établissement doit jouer son va-tout. Il doit lutter contre la résignation, la démotivation, la déception, la dépression, la fatigue, le sentiment d’impuissance, le ras-le bol ou le fameux «   burn out » des enseignants qui refusent de lui obéir parce qu’il est d’abord a leurs yeux « inter pares ».

La fonction de chef d’établissement est plus que difficile mais si tu l’as choisi, laisse –moi te dire que tu as fait un bon choix. Car c’est un métier noble et exaltant car tu t’es engage dans le chemin du savoir, de la tolérance, du dialogue, de la responsabilité et de la construction d’un monde meilleur. La mission essentielle du chef d’établissement est de veiller et de maintenir la confiance entre partenaires dans la prise des décisions et des bonnes décisions. Cela peut paraître naïf, sans cet optimisme entêté, vous auriez tous, chefs d’établissements, choisi un autre métier.

mardi 2 décembre 2014

LE PROGRAMME TES


 L’amélioration de la qualité de l’éducation reste aussi bien dans notre pays que dans tous les pays africains au sud du Sahara, un thème prioritaire pour les gouvernants. Beaucoup d’attention est accordée a la nécessité d’améliorer la gestion scolaire et de renforcer principalement le rôle du chef d’établissement. En effet la qualité de l’éducation (enseignements et apprentissages) dépend plus de la façon  dont nos différentes écoles primaires et secondaires sont gérées que de la quantité des ressources disponibles. D’ailleurs ne dit-on pas : «  dis – moi qui est ton directeur et je te dirai de quelle école tu es ». C’est dans cette perspective que la CONFEMEN a organise en avril 2006 les assises francophones sur le thème «  bien gérer pour mieux éduquer »
 Dans la gestion quotidienne de nos écoles, nous observons trop d’atermoiements parce que les chefs d’établissements manquent de formation. Ils partent tous de la classe pour occuper les fonctions de chef d’établissement sans aucune formation préalable. De plus ils sont abandonnes. Ils ne se sentent pas soutenus, la culture de monitoring ou de tutorat n’existant pas dans notre pays.
La formation et le soutien aux chefs d’établissement viennent à propos. Outre les taches traditionnelles (gestions administrative, financière, matérielle) qu’ils maitrisent à peine, ils pourront apprendre que le chef d’établissement est un leader et un manager. C’est un leader parce qu’il doit définir une vision et une direction a long terme tout en développant une stratégie pour produire des changements pour atteindre le but. Il doit transmettre cette vision à toute son équipe qu’il doit motiver, enthousiasmer et encourager. C’est un manager parce qu’il doit définir les objectifs annuels ou a court terme. Il planifie, organise le travail, décide, contrôle, fait des budgets avec son intendant, résout les conflits.
Or peu de nos chefs d’établissements ont compris cela. Peu impliquent leurs collaborateurs dans la gestion. Peu partagent leur vision en mettant en place un projet d’établissement. Le chef d’établissement doit être un agent de changement, un véritable agent de transformation.

Le programme TES est un projet qui est d’une nécessité impérieuse. Cette reforme va  soutenir les chefs d’établissement dans tous les domaines et d’avoir in fine un système éducatif solide et cohérent. Il va  permettre aux chefs d’établissements de partager leur vécu avec des collègues de façon interactive  et de chercher les solutions à toutes les difficultés auxquelles ils font journellement face dans leurs établissements respectifs.
Le programme TES a réussi dans les pays comme la Malaisie, L'Inde, le Japon... L’école dans ces différents pays devient un véritable levier de développement. Les pays au Sud du Sahara et le Gabon principalement en ont besoin pour redonner confiance aux apprenants et aux parents qui ne savent plus a quel saint se vouer tant les grèves a l’éducation nationale sont recurrentes et la formation des chefs d’établissement quasi inexistante.
Les leaders TES qui viennent d’être formes par le cabinet Mc Kinsey ne peuvent pas exercer du fait de quelques chefs hiérarchiques véreux, peu soucieux du futur de la jeunesse de ce pays. Ils refusent de valider la formation exigée et recommandée par la Présidence de la République au motif qu'ils n'ont pas été associes et ne trouvent pas leur compte. Voila ou va notre pays. Au lieu d’être sacrée,notre  jeunesse est sacrifiée  .
Une bonne école passe par la formation qualitative des enseignants et surtout du chef d’établissement dont l'empowerment doit être avéré pour conseiller, guider, accompagner voire former ses collaborateurs.
Le Gabon ne va jamais améliorer son système éducatif tant que les gestionnaires du ministère ne comprendront pas que les reformes sont nécessaires. Il y en a eu beaucoup dans ce pays ( resen, projet BAD, APC...) mais aucune d'elles n'a abouti car pendant que dans les pays comme le Tchad, la RCA,le Congo, le Cameroun, l'APC est entre dans les collèges et lycées, au Gabon il est encore, balbutiant, a l’école primaire.

COUPE DE LA CEMAC 2014

La coupe de la Cemac se joue cette année en Guinée Equatoriale. Six équipes y prennent part.
- le Congo, le Tchad et le Gabon dans le groupe A a Malabo
- le Cameroun, la Centrafrique et la Guinée Equatoriale dans le groupe B a Bata
L'organisation est moyenne mais l'accueil est parfait. les joueurs sont bien loges et la restauration et la logistique sont soigneusement organisées.
Pour la première journée, la Guinée Equatoriale a lamine la Centrafrique ( 4- 0) et le Congo a dispose du Gabon sur le score de 2 - 1. Les gabonais ont montre beaucoup de fébrilité, de fatigue et de maladresses devant les buts a l'image de Yacouya. Cela ne surprend point d'autant plus que le championnat n'a pas toujours repris au Gabon.
Les dirigeants des clubs de D1 ont interet a faire passer les intérêts de leurs footballeurs avant les leurs qui se fondent sur l'argent et l’égoïsme de peur que les clubs engages en Coupes africaines ne subissent le même sort que les Panthères A" a Malabo.

mardi 22 avril 2014

LA RENOVATION DE L'EGLISE CHRIST -ROI

Le 17 avril 2014 le cure de la paroisse de Christ Roi  situe après le collège Val Marie a inaugure la nouvelle statue de la vierge Marie. Cette paroisse est dans le domaine de l'ancien évêché soit le domaine du premier évêque de Mouila Raymond DE LA MOUREYRE.
Beaucoup de fidèles y ont pris part. l'invite principal a été Mgr Mathieu MADEGHA qui est a la fois administrateur du diocèse de Port Gentil


LE DIRECTEUR D'ECOLE ET LA DYNAMIQUE PARTENARIALE


COLLOQUE  PROVINCIAL  DES  DIRECTEURS  ET  CHARGES  D’ECOLES
                                             MOUILA  LES  16, 17 ET  18  AVRIL  2014
                                             LYCEE  PUBLIC  JEAN  JACQUES  BOUCAVEL
                                                     ****************************

    Theme :  LE  DIRECTEUR D’ECOLE ET LE PARTENARIAT
                                                                             Présente par
                                                   M. Hyanice BIGOUAGOU – DILOUSSA  IVANTSU
                                                                 Ancien proviseur (1983 – 2008)
                                                                  Maitre en anglais
                               Formateur des formateurs en Education, option formateur des
                                                         directeurs d’établissements scolaires

Mesdames , Messieurs et chers  collègues enseignants,

Permettez –moi de remercier Monsieur le Directeur d’Académie Provinciale et toute son équipe qui ont bien voulu m’inviter a ce colloque et qui ont surtout pense a moi en tant qu’enseignant. Ce colloque porte sur la qualité de l’éducation qui ne peut être impulsée que par vous, mesdames et messieurs les directeurs d’écoles. Vous êtes les moteurs de l’efficacité  et de la réussite scolaires. Vous avez, en effet, une influence considérable sur la qualité de l’éducation qui est une exigence essentielle mais relativement complexe. Elle nécessite un pilotage prenant en compte toutes les composantes de l’école  pour garantir qu’il atteint les objectifs émergeant à partir d’un environnement économique et social.
Nul d’entre nous ne serait pas assez fou pour monter dans un avion ou il n’ y aurait pas de pilote. Nul d’entre nous ne serait assez fou pour monter dans un avion dont le pilote est bon au décollage mais nul a l’atterrissage. Nul ne serait assez fou pour monter dans un avion pilote par un excellent pilote qui refuserait de respecter les consignes de la tour de contrôle. Autant le pilote ne travaille pas seul autant le directeur ne peut faire fonctionner l’école seul.  C’est l’affaire de tous les usagers de l’école. Cette métaphore nous fait dire que l’éducation est un domaine de responsabilités partagées, de dialogue nourrie entre les parties prenantes de l’école  et nous envoie a pieds joints au thème qui nous réunit cet après – midi dans cette salle qui est le directeur d’école et le partenariat ou encore  la dynamique partenariale.
Le directeur d’école et le partenariat ou la dynamique partenariale est une approche de la gestion participative. C’est l’expression de la collaboration de tous telle préconisée par la conférence mondiale sur l’éducation pour tous de 1990 a Jomtiem et le forum mondial sur l’éducation de 2000 a Dakar qui ont appelé a mettre en place des larges partenariats…. Mais trêve de discours, passons a l’examen proprement dit .
Qu’est-ce que le partenariat ?
L’école doit-elle s’ouvrir a son milieu ?
Le mot PARTENARIAT vient de l’anglais alors même qu’il  est d’origine française  dont le sens est parconnier qui signifiait associe. Ce mot passe par l’Angleterre devient au 19 eme siècle partner. En Anglais PARTENARIAT donne partnership qui signifie associe.
Lorsqu’on parle d’association, il y a une idée d’égalité, de partage, d’action commune c’est-a-dire d’unité d’objectif et donc de concertation. Le partenariat suppose donc une collaboration entre deux personnes ou des groupes de personnes pour exécuter au mieux une mission donnée.
Eu égard a la deuxième question, permettez-moi de vous dire qu’aujourd’hui  l’établissement scolaire ne peut plus vivre en vase clos, replie sur lui-même. Les gouvernants et surtout les directeurs d’écoles ont compris que  l’école ne détient plus seule le monopole de la transmission du savoir. L’école lieu d’apprentissage et de vie devient le centre d’un faisceau de relations. C’est au fond une microsociété qui est le reflet de la société globale et en même temps le prolongement de la famille dont elle complète l’éducation. Elle devient un centre d’intérêt économique et social.
Sur le plan économique, l’Etat qui naguère subvenait intégrale ment aux besoins de l’école en la dotant de tous les moyens matériels, didactiques et humains s’est essoufflé. C’est la fin de l’Etat-Providence qui oblige les directeurs d’écoles de recourir aux partenaires extérieures  ( politiques, operateurs économiques)
Sur le plan social, les maux ( drogue, sexe, alcoolisme…) qui minent la société font irruption a l’école. D’où la nécessité aux directeurs d’écoles de recourir aux partenaires pour les sortir de l’école ou pour gérer les conflits.
La gestion partenariale  est une approche qui suppose l’implication directe de tous les partenaires de l’école communément appelée communauté éducative dans la gestion a proprement parler de l’école. Par partenaires j’entends tous ceux qui d’une manière ou d’une autre, contribuent au bon fonctionnement de l’école. Il s’agit principalement :
-         des parents d’élèves
-         des syndicats d’enseignants
-         des amicales d’anciens élèves
-         des collectivités décentralisées
Le directeur d’école est le responsable de cette communauté éducative. Mais comment définir le partenariat entre le directeur d’école et les autres acteurs de l’école ?
Les associations des parents d’eleves
L’existence des APE remonte loin dans le temps et leur rôle a évolué.  Aujourd’hui il existe dans notre pays, précisément depuis le 28 octobre 1997, année ou elle a été reconnue par le MEN et le MINTER qui lui a attribue le numéro 0132, la Fédération Nationale des Parents d’Elèves et d’Etudiants du Gabon. C’est l’organisme charge de représenter toutes les APE au niveau national et même au niveau international puisqu’il est membre de la FAPE ( fédération africaine des parents d’élèves). Chaque école aujourd’hui dispose d’une APE dont le rôle est de promouvoir les intérêts des apprenants en coopération avec le directeur d’école, le conseil d’école , les enseignants. Elle veille aux intérêts et aux efforts des pouvoirs publics pour doter les écoles des moyens matériels, pédagogiques et didactiques pour une éducation de qualité. Il y a donc un partenariat tacite entre la maison et l’école car il permet d’obtenir le meilleur de ce que l’école a offrir. Il a été par exemple prouve que les enfants ont les meilleurs résultats, se comportent mieux quand les parents et les enseignants coopèrent. Le partenariat entre le directeur et les parents facilite l’atteinte des objectifs et les attentes partagées envers les enfants. Je vous exhorte a accepter les parents d’élèves dans vos établissements respectifs et cessez de les regarder en chiens de faïence, de les considérer comme adversaires. Refuser de mettre en place une APE dans vos établissements c’est refuser la qualité en éducation.
Les syndicats des enseignants
Il y en a en grand nombre chez nous.ils sont a la fois des acteurs et des partenaires au sein de l’école et ont toujours constitue les premiers interlocuteurs de l’Etat et de l’administration scolaire. En effet si l’OIT demande a travers les recommandations du bureau international du travail (BIT) que les travailleurs participent a la gestion des entreprises qui les emploient de même les syndicats des enseignants sont aussi des partenaires privilégies du MEN, leur employeur.
Les enseignants, qui ont a la fois des droits et des obligations doivent être consultes, doivent pouvoir donner leur point de vue sur tout ce qui touche l’école, d’être associes a la recherche des solutions aux crises qui frappent notre école. Ils doivent participer a l’élaboration, a la mise en œuvre et a l’évaluation des programmes en tant que partenaires pédagogiques. C’est dans ce sens qu’ils ont pris part aux états généraux de l’éducation et de la formation de 2010. Toutefois c’est une lapalissade que de dire que la démocratisation de l’école et l’implication des syndicats  ne sont plus que de vains mots. C’est un tort que de refuser les syndicats aux différentes commissions  alors qu’il y a quelques années ils étaient admis aux commissions de mutations par exemple.


Les amicales des anciens élèves
Je ne sais pas s’il en existe dans les autres établissements mais je sais que le collège Val Marie en a et elle est même reconnue par le MINTER. Les amicales des anciens élèves s’investissent de plus en plus  et contribuent a la réussite et a la formation de leurs cadets en organisant des cours de soutien. Elles s’impliquent aussi comme mécènes par des dons en espèces ou en nature ou en organisant des activités socio éducatives   ou récréatives , génératrices des ressources pour l’école. C’est de votre devoir si vous voulez améliorer les conditions de vie et de travail dans votre école, de rechercher les anciens élèves et de les inciter a créer une association.
Les collectivités locales
La loi 15/96 sur la décentralisation n’est pas toujours effective. Le jour ou elle le sera les collectivités locales auront un rôle important a jouer. La décentralisation, c’est le transfert de la gestion de l’école, de l’administration centrale ou provinciale au niveau local avec la participation effective des collectivités locales. Une décentralisation efficiente suppose que les collectivités locales jouissent d’une certaine autonomie dont l’Etat reconnait les compétences au niveau local. Les défis de celle-ci sont nombreux et la décentralisation de la gestion des écoles est vraiment nécessaire et se conjugue avec l’exigence d’efficacité et de performance de l’éducation. Les collectivités locales, avec la loi 15/96 se chargeront désormais :
-         de l’équipement, de l’entretien, de la maintenance des écoles
-         du recrutement et de la prise en charge  du personnel
-         des partenariats avec les bailleurs de fonds : BAD-OIF- UNESCO-
Mais la décentralisation, tout comme la présence des autres partenaires comme les APE et les syndicats des enseignants, rencontre beaucoup de problèmes car le concept est nouveau. Il y a donc des résistances. D’une part les directeurs d’écoles digèrent mal le fait que des élus parfois analphabètes ou a peine instruits soient associes a la gestion de l’école, d’autre part les élus locaux trouvent en la circonstance l’occasion, non pas d’aider le directeur mais a lui régler les comptes ou a  se faire sur les fonds de l’école, des emprunts qui ne seront jamais rembourses. Le taux élevé d’analphabétisme et d’illettrisme chez certains élus locaux risque de nuire a la communication et surtout a la bonne gouvernance. Personnellement, je suis convaincu que pour éviter la confusion dans les taches dévolues aux uns et aux autres, l’Etat prendra soin de définir et de clarifier les rôles et attributions de chaque acteur.
A ces partenariats, je me permets d’ajouter les apprenants dans le cadre des mutuelles et des clubs de discipline ( journée de samedi). Ces clubs apportent aussi leur contribution à la vie de l’école et a son bon fonctionnement. Dans les années quatre-vingt des écoles ont réalisé des actions agricoles parmi lesquelles un champ de mais et d’oseille, des pépinières. Je pense a l’école catholique de Kanda a Lebamba, aux écoles catholiques St MARTIN et NOTRE DAME il y a trois ans.
Je me permets d’ajouter le PNLS pour parler du sida et de ses dangers et de bien d’autres sujets.


Pour conclure, je voudrais vous rappeler que les participants au Forum de DAKAR ont pris l’engagement de mettre en place des systèmes de gestion et de gouvernance éducative qui soient réactifs, évaluables et participatifs. La mobilisation des associations des parents d’élèves, des syndicats d’enseignants, des amicales des anciens élèves et des collectivités locales dans toutes les questions concernant l’école est impérative. La dynamique partenariale constitue une panacée a même de contribuer a l’amélioration de la qualité, de favoriser l’équité et surtout d’établir une plus grande confiance au sein de la communauté.
La dynamique partenariale au-delà d’être une idée à la mode peut devenir une arme significative contre l’échec scolaire.
Je vous remercie.

Sources
Journal AFIDES , l’école etle partenariat , 1998 et la qualité de l’éducation , Paris 2005
livre; la qualité en éducation

LE COLLOQUE DES DIRECTEURS D'ECOLE

La Direction d’académie provinciale pour la Ngounie  en partenariat avec le Centre de Perfectionnement Pédagogique a organise du 16 au 18 avril 2014 au lycée jean jacques Boucavel le colloque des directeurs d’école et charges des cours. L'objectif de celui était de renforcer les capacités managériales de ces chefs d’établissement. Outre les thèmes qu'ils ont eu a discuter en commissions a savoir:
 - la gestion administrative,
 - la gestion pédagogique
 - la gestion financière
 - la gestion immobilière
les séminaristes ont aussi eu droit a deux conférences. L' un présente par le directeur du CPP, Mavouroulou Mavouroulou a porte sur la ' qualité de l’éducation, quel rôle pour le directeur d’école? Au cours de son expose le conférencier a d'abord défini le terme qualité et a ensuite détermine les rôles d'un directeur d’école. L'autre dont le thème était " la dynamique parten
ariale" a été présenté par Hyanice BIGOUAGOU DILOUSSA, président de la cellule provinciale de la FENAPEEG. Dans son laïus, le conférencier a fait le parallèle entre l’école et le partenariat. il a rappelé aux directeurs et charges des cours qu'aujourd'hui l'Etat - Providence n'existait plus du fait de plusieurs de se s priorités et qu'aucune école ne pouvait vivre en autarcie , en vase clos repliée sur elle même. l’école doit s'ouvrir et sa communauté et qu'il est du devoir du directeur de chercher a se rapprocher des partenaires qui sont principalement les parents d’élèves, les amicales d'anciens élèves, les syndicats d'enseignants et la santé. tous ces partenaires a-t-il ajoute participent a la qualité de l’éducation.

samedi 18 janvier 2014

MISE EN PLACE DE L'APE DU COLLEGE NDOKI

Le collège privé laïc NDOKI créé en 2010 par M. Saulnerond Mapangou a un effectif de 350 apprenants, 27 enseignants dont 4 professeurs permanents. Les classes vont de la 6ème à la TA1B. Il est dirigé par M. Lengo Manitu, enseignant vacataire au collège st Gabriel de Mouila et ancien proviseur du collège privé Moutou Mambou de Koulamoutou. Ce collège est situé près du pont de la Ngounié, sur la route qui mène à l'hôtel Lac Bleu dans le 2ème arrondissement de la commune de Mouila.
Répondant à la lettre du Ministre de l'Education Nationale qui exige la mise en place des associations des parents d'élèves dans tous les établissements, le proviseur du collège Ndoki a ainsi invité tous les parents et le président provincial de la FENAPEG pour diriger l'assemblée générale. Outre les parents, l'on notait la présence des enseignants et des personnels de la direction. Après les souhaits de bienvenue et les voeux de bonne année adressés par le proviseur aux parents d'élèves, le président provincial de la FENAPEG M. Hyanice B.DILOUSSA a d'abord présenté la Fédération nationale des parents d'élèves du Gabon et clarifié les rôles et attributions d'une APE dans un établissement scolaire. Enfin le surveillant général a dirigé l'élection du bureau qui a porté à sa tête M. Gabriel MEZUI.
Nous demandons à tous les établissements de la commune à emboîter le pas au collège Ndoki. Aujourd'hui aucun établissement ne peut vivre en autarcie. Essoufflé et ayant plusieurs priorités sur les plans social et économique, l'Etat - providence a disparu. Il est plus qu'important d'impliquer les parents dans le fonctionnement systémique de l'établissement. En effet, il a été prouvé que:
- les enfants ont les meilleurs résultats, se comportent mieux quand les parents et les enseignants travaillent ensemble et quand les parents soutiennent leurs enfants à la maison
- les enseignants travaillent bien quand ils se sentent soutenus par les parents
- la communication entre les parents et les enseignants permet l'atteinte des objectifs de l'établissement  et des attentes partagées envers les enfants.
C'est seulement de cette façon que nous arriverons à améliorer la qualité de l'éducation de notre système éducatif.