mardi 30 décembre 2014

L'IMPACT DU VIH/SIDA EN MILIEU SCOLAIRE


 Gérer l’éducation dans un contexte de VIH/SIDA est un thème de réflexion qui interpelle tous les acteurs des systèmes éducatifs en Afrique au Sud du Sahara. Que l’on soit gestionnaire, partenaire ou parent, l’éducation est affaire de tous. Son développement et surtout son efficacité donnent un grand espoir à tous les citoyens de nos pays respectifs. Gérer donc l’éducation dans des pays pauvres  ou le VIH/SIDA sévit est un travail difficile à réaliser..
Le VIH/SIDA est la pire tragédie que l’Afrique ait connue. Certes l’on observe aujourd’hui une diminution de la prévalence dans notre pays grâce à l’action des associations et du gouvernement dans les écoles. L’éducation influe considérablement sur le degré d’informations des adolescents qui restent tres actifs sexuellement. Plus  ils font des études , mieux ils sont informes sur les moyens de protection et plus ils sont aptes a changer de comportement.
Au Gabon on a élaboré des nouveaux manuels tel DOUMBIA et autres mais le système éducatif même si on ne le dit pas, demeure en péril.. les enseignants sont malades et meurent sans qu’ils ne soient remplaces. Les apprenants sont touches directement ou indirectement ; d’où de fréquentes absences et des abandons. Le tableau ci - dessous est une réflexion qui propose des solutions fiables et durables qui peuvent aider les orphelins de cette pandémie à achever le cycle scolaire et surtout à réussir

ASPECT
EFFETS DU VIH/SIDA
IMPACT DU VIH/SIDA
ACTIONS A MENER
EDUCATION
-          Baisse du taux de scolarisation
-          Baisse de la qualité de l’éducation

-          L’offre de scolarisation décroit
-          La qualite de l’éducation est compromise
-          Absentéisme des apprenants et enseignants
-          Obstacles a l’atteinte des OMD et de l’EPT
-          Stigmatisation : retrait des enfants de l’établissement
-          Suppression des droits d’écolage pour les orphelins et victimes de la pandémie
-          Distribution gratuite des livres
-          Cantines scolaires
-          Développement de programmes pour l’éducation au VIH/SIDA
-          Distribution gratuite ou délivrance a un prix raisonnable des antirétroviraux
-          Amélioration du suivi de l’absentéisme et de la mortalité chez les enseignants
-          Adoption des lois anti discrimination


J’ai personnellement apprécié l’action du COLUSEMEN et de l’EDUCATION MULTISECTORIELLE sur le terrain. Le gouvernement a abandonne ces actions comme si la lutte contre le VIH/SIDA était finie et gagnée. Or la pandémie existe encore au Gabon et continue à se répandre petitement dans la société. L’école est le véritable berceau du VIH/SIDA. Beaucoup de nos élèves singulièrement les filles sont infectées du fait de la pauvreté des parents qui ne peuvent payer leurs frais de scolarité. Les enseignants sont aussi infectes en grand nombre. Ces décès sont imputables encore dans notre société aux faits traditionnels telle la sorcellerie. Que l’Etat ne baisse nullement les bras et que le Ministère de l’Education Nationale conçoive et intègre les enseignements sur le VIH/SIDA dans les curricula et continue a former et a soutenir les enseignants .

L'IMPACT DU VIH/SIDA EN MILIEU SCOLAIRE


 Gérer l’éducation dans un contexte de VIH/SIDA est un thème de réflexion qui interpelle tous les acteurs des systèmes éducatifs en Afrique au Sud du Sahara. Que l’on soit gestionnaire, partenaire ou parent, l’éducation est affaire de tous. Son développement et surtout son efficacité donnent un grand espoir à tous les citoyens de nos pays respectifs. Gérer donc l’éducation dans des pays pauvres  ou le VIH/SIDA sévit est un travail difficile à réaliser..
Le VIH/SIDA est la pire tragédie que l’Afrique ait connue. Certes l’on observe aujourd’hui une diminution de la prévalence dans notre pays grâce à l’action des associations et du gouvernement dans les écoles. L’éducation influe considérablement sur le degré d’informations des adolescents qui restent tres actifs sexuellement. Plus  ils font des études , mieux ils sont informes sur les moyens de protection et plus ils sont aptes a changer de comportement.
Au Gabon on a élaboré des nouveaux manuels tel DOUMBIA et autres mais le système éducatif même si on ne le dit pas, demeure en péril.. les enseignants sont malades et meurent sans qu’ils ne soient remplaces. Les apprenants sont touches directement ou indirectement ; d’où de fréquentes absences et des abandons. Le tableau ci - dessous est une réflexion qui propose des solutions fiables et durables qui peuvent aider les orphelins de cette pandémie à achever le cycle scolaire et surtout à réussir

ASPECT
EFFETS DU VIH/SIDA
IMPACT DU VIH/SIDA
ACTIONS A MENER
EDUCATION
-          Baisse du taux de scolarisation
-          Baisse de la qualité de l’éducation

-          L’offre de scolarisation décroit
-          La qualite de l’éducation est compromise
-          Absentéisme des apprenants et enseignants
-          Obstacles a l’atteinte des OMD et de l’EPT
-          Stigmatisation : retrait des enfants de l’établissement
-          Suppression des droits d’écolage pour les orphelins et victimes de la pandémie
-          Distribution gratuite des livres
-          Cantines scolaires
-          Développement de programmes pour l’éducation au VIH/SIDA
-          Distribution gratuite ou délivrance a un prix raisonnable des antirétroviraux
-          Amélioration du suivi de l’absentéisme et de la mortalité chez les enseignants
-          Adoption des lois anti discrimination


J’ai personnellement apprécié l’action du COLUSEMEN et de l’EDUCATION MULTISECTORIELLE sur le terrain. Le gouvernement a abandonne ces actions comme si la lutte contre le VIH/SIDA était finie et gagnée. Or la pandémie existe encore au Gabon et continue à se répandre petitement dans la société. L’école est le véritable berceau du VIH/SIDA. Beaucoup de nos élèves singulièrement les filles sont infectées du fait de la pauvreté des parents qui ne peuvent payer leurs frais de scolarité. Les enseignants sont aussi infectes en grand nombre. Ces décès sont imputables encore dans notre société aux faits traditionnels telle la sorcellerie. Que l’Etat ne baisse nullement les bras et que le Ministère de l’Education Nationale conçoive et intègre les enseignements sur le VIH/SIDA dans les curricula et continue a former et a soutenir les enseignants .

A L'ECOLE DU CAMELEON

   Si j’ai un conseil à vous donner, je vous dirais d’ouvrir votre cœur et surtout d’aller a l’école du caméléon. C’est un grand professeur. Et si vous l’observez, vous verrez ce qu’est le caméléon. Quand il prend une direction, il ne détourne jamais la tète. Donc ayez un objectif précis dans la vie et que rien ne vous détourne de cet objectif.
    Le caméléon ne tourne pas la tète mais c’est l’œil qu’il tourne. Le jour ou vous verrez un caméléon, regardez – le bien c’est l’œil qu’il tourne. Il regarde en bas. Il regarde en haut ; ca veut dire informez – vous. Ne croyez pas que vous êtes le seul existant de la terre. Il y a toute une ambiance autour de vous.
    Et que fait le caméléon quand il arrive dans un endroit ? il prend la couleur du lieu. Ce n’est pas l’hypocrisie : c’est d’abord la tolérance, et puis le savoir-vivre. Se heurter les uns les autres n’arrange rien. Jamais on a construit dans la bagarre. La bagarre détruit. La mutuelle compréhension est un grand devoir. Il faudrait toujours chercher à comprendre son prochain. Si vous existez, il faut admettre que l’autre existe aussi.
    Et qu’est-ce qu’il fait le caméléon quand il lève le pied ?. Il balance pour savoir  si les deux pieds poses ne s’enfoncent pas. C’est seulement après qu’il va déposer les deux autres et il balance encore sa patte et lève le pied. Ca s’appelle de la prudence dans la marche et sa queue est préhensible. Il l’accroche. Il ne se déplace  pas comme ca. Il l’accroche pour que si le devant s’enfonce ,qu’il reste suspendu. Ca s’appelle ,assurer ses arrières, ne soyez pas imprudents dans la vie
    Qu’est-ce que fait le caméléon quand il voit une proie ? il ne se précipite pas là-dessus. Il envoie d’abord sa langue. C’est sa langue qui va chercher la proie parce que ce n’est pas la petitesse de la proie qui dit qu’elle ne peut pas faire mourir. Voila pourquoi il envoie d’abord sa langue. Si la langue peut ramener la proie, il la ramène tranquillement. Sinon il a toujours la ressource de reprendre sa langue et d’éviter le mal. Donc allez doucement dans tout ce que vous faites. Si vous voulez faire une œuvre durable, soyez patient. Soyez bon. Soyez humain. Soyez vivable.
      Voila l’école du caméléon. Voila ce qu’il vous enseigne. Si un jour vous traversez la brousse africaine et que vous demandez aux inities le chemin de la vie, ils vous diront : «  Allez a l’école du caméléon, c’est l’école de la vie, c’est le chemin de la vie, c’est le professeur de l’humanité : le caméléon ».


                                                                    Amadou HAMPATE- BA, Kaidara : récit initiatique


 Je vous laisse méditer sur ce texte d’Amadou HAMPATE-BA et  je vous saurais gré de répondre a la question suivante : «  Pourquoi le caméléon est – il le professeur de l’humanité ? »

LE CHEF D'ETABLISSEMENT ET LA PRISE DE DECISION


 La tache du chef d’établissement  devient plus complexe à l’heure de la mondialisation et de la globalisation de l’économie mondiale. Traditionnellement pédagogue et financier, le chef d’établissement revêt le manteau d’administrateur. Mais qu’est-ce qu’administrer ?
 Selon  Philippe DUPUIS, administrer c’est non seulement la mise en place et l’organisation efficiente de toutes les ressources nécessaires a l’atteinte des objectifs mais c’est aussi essentiellement décider. Le chef d’établissement doit prendre une décision tous  les jours face  a la mauvaise humeur des enseignants, à l’indiscipline des apprenants, a l’absentéisme des personnels d’encadrement ou a l’incompréhension des parents.
 Pour le chef d’établissement, la prise de décision est au cœur de toute son activité. Or comme le dit encore Philippe DUPUIS décider est un processus complexe, difficile qui exige des aptitudes naturelles, des connaissances, des compétences.
 En effet, tel une rondelle de salami, une tranche de jambon ou un morceau de fromage, le chef d’établissement se trouve coince entre les différents partenaires scolaires et extrascolaires. Sa fonction se réduit alors chaque jour a une sorte d’arbitrage. Elle requiert , par conséquent, beaucoup de courage, d’imagination, de  tact et d’aplomb, donc de vraies qualités de chef parce que selon nos us et coutumes, le chef c’est celui qui prend des décisions, c’est celui qui tranche. Cette fonction est d’autant plus exigeante qu’elle met le chef d’établissement en conflit avec lui –même.
-          Conflit psychologique vis – a-vis du système avec toutes ses règles
-         Conflit vertical avec les responsables politiques de l’Education Nationale et plus particulièrement avec les fonctionnaires qui les représentent
-          Conflit horizontal qui est au cœur de ses préoccupations et qui concerne ses collaborateurs, ses partenaires et toute la communauté éducative.
Tous ces facteurs peuvent le démotiver. Le chef d’établissement doit jouer son va-tout. Il doit lutter contre la résignation, la démotivation, la déception, la dépression, la fatigue, le sentiment d’impuissance, le ras-le bol ou le fameux «   burn out » des enseignants qui refusent de lui obéir parce qu’il est d’abord a leurs yeux « inter pares ».

La fonction de chef d’établissement est plus que difficile mais si tu l’as choisi, laisse –moi te dire que tu as fait un bon choix. Car c’est un métier noble et exaltant car tu t’es engage dans le chemin du savoir, de la tolérance, du dialogue, de la responsabilité et de la construction d’un monde meilleur. La mission essentielle du chef d’établissement est de veiller et de maintenir la confiance entre partenaires dans la prise des décisions et des bonnes décisions. Cela peut paraître naïf, sans cet optimisme entêté, vous auriez tous, chefs d’établissements, choisi un autre métier.

mardi 2 décembre 2014

LE PROGRAMME TES


 L’amélioration de la qualité de l’éducation reste aussi bien dans notre pays que dans tous les pays africains au sud du Sahara, un thème prioritaire pour les gouvernants. Beaucoup d’attention est accordée a la nécessité d’améliorer la gestion scolaire et de renforcer principalement le rôle du chef d’établissement. En effet la qualité de l’éducation (enseignements et apprentissages) dépend plus de la façon  dont nos différentes écoles primaires et secondaires sont gérées que de la quantité des ressources disponibles. D’ailleurs ne dit-on pas : «  dis – moi qui est ton directeur et je te dirai de quelle école tu es ». C’est dans cette perspective que la CONFEMEN a organise en avril 2006 les assises francophones sur le thème «  bien gérer pour mieux éduquer »
 Dans la gestion quotidienne de nos écoles, nous observons trop d’atermoiements parce que les chefs d’établissements manquent de formation. Ils partent tous de la classe pour occuper les fonctions de chef d’établissement sans aucune formation préalable. De plus ils sont abandonnes. Ils ne se sentent pas soutenus, la culture de monitoring ou de tutorat n’existant pas dans notre pays.
La formation et le soutien aux chefs d’établissement viennent à propos. Outre les taches traditionnelles (gestions administrative, financière, matérielle) qu’ils maitrisent à peine, ils pourront apprendre que le chef d’établissement est un leader et un manager. C’est un leader parce qu’il doit définir une vision et une direction a long terme tout en développant une stratégie pour produire des changements pour atteindre le but. Il doit transmettre cette vision à toute son équipe qu’il doit motiver, enthousiasmer et encourager. C’est un manager parce qu’il doit définir les objectifs annuels ou a court terme. Il planifie, organise le travail, décide, contrôle, fait des budgets avec son intendant, résout les conflits.
Or peu de nos chefs d’établissements ont compris cela. Peu impliquent leurs collaborateurs dans la gestion. Peu partagent leur vision en mettant en place un projet d’établissement. Le chef d’établissement doit être un agent de changement, un véritable agent de transformation.

Le programme TES est un projet qui est d’une nécessité impérieuse. Cette reforme va  soutenir les chefs d’établissement dans tous les domaines et d’avoir in fine un système éducatif solide et cohérent. Il va  permettre aux chefs d’établissements de partager leur vécu avec des collègues de façon interactive  et de chercher les solutions à toutes les difficultés auxquelles ils font journellement face dans leurs établissements respectifs.
Le programme TES a réussi dans les pays comme la Malaisie, L'Inde, le Japon... L’école dans ces différents pays devient un véritable levier de développement. Les pays au Sud du Sahara et le Gabon principalement en ont besoin pour redonner confiance aux apprenants et aux parents qui ne savent plus a quel saint se vouer tant les grèves a l’éducation nationale sont recurrentes et la formation des chefs d’établissement quasi inexistante.
Les leaders TES qui viennent d’être formes par le cabinet Mc Kinsey ne peuvent pas exercer du fait de quelques chefs hiérarchiques véreux, peu soucieux du futur de la jeunesse de ce pays. Ils refusent de valider la formation exigée et recommandée par la Présidence de la République au motif qu'ils n'ont pas été associes et ne trouvent pas leur compte. Voila ou va notre pays. Au lieu d’être sacrée,notre  jeunesse est sacrifiée  .
Une bonne école passe par la formation qualitative des enseignants et surtout du chef d’établissement dont l'empowerment doit être avéré pour conseiller, guider, accompagner voire former ses collaborateurs.
Le Gabon ne va jamais améliorer son système éducatif tant que les gestionnaires du ministère ne comprendront pas que les reformes sont nécessaires. Il y en a eu beaucoup dans ce pays ( resen, projet BAD, APC...) mais aucune d'elles n'a abouti car pendant que dans les pays comme le Tchad, la RCA,le Congo, le Cameroun, l'APC est entre dans les collèges et lycées, au Gabon il est encore, balbutiant, a l’école primaire.

COUPE DE LA CEMAC 2014

La coupe de la Cemac se joue cette année en Guinée Equatoriale. Six équipes y prennent part.
- le Congo, le Tchad et le Gabon dans le groupe A a Malabo
- le Cameroun, la Centrafrique et la Guinée Equatoriale dans le groupe B a Bata
L'organisation est moyenne mais l'accueil est parfait. les joueurs sont bien loges et la restauration et la logistique sont soigneusement organisées.
Pour la première journée, la Guinée Equatoriale a lamine la Centrafrique ( 4- 0) et le Congo a dispose du Gabon sur le score de 2 - 1. Les gabonais ont montre beaucoup de fébrilité, de fatigue et de maladresses devant les buts a l'image de Yacouya. Cela ne surprend point d'autant plus que le championnat n'a pas toujours repris au Gabon.
Les dirigeants des clubs de D1 ont interet a faire passer les intérêts de leurs footballeurs avant les leurs qui se fondent sur l'argent et l’égoïsme de peur que les clubs engages en Coupes africaines ne subissent le même sort que les Panthères A" a Malabo.