dimanche 17 mars 2013

MGR MANDEGA NOUVEL EVEQUE DE MOUILA

Suite à la démission de Mgr Dominique BONNET pour raison de santé, le Vatican a nommé Mgr MANDEGA alors évêque de Port - Gentil pour le remplacer à Mouila. La cérémonie de possession de ses fonctions s'est faite à la paroisse st Jean Apôtre en présence du Premier Ministre, des autorités politiques, civiles, militaires, de nombreux peuples de la province de la Ngounié et de plusieurs invités et frères dans le sacerdoce venus de l'étranger. Elle a été présidée par le Nonce Apostolique en charge du Congo et du Gabon.
Dans son homélie, Mgr MANDEGA a parlé de l'unité de l'église catholique, de l'amour du prochain, du raffermissement de notre foi en cette année de la Foi.
Quant à Mgr Bonnet, il a remercié les peuples de son diocèse pour leur accueil et leur hospitalité. Ces mêmes peuples qui l'appelaient affectueusement PAPY DOMINIQUE lui restent reconnaissants.
Rappelons que Mgr MANDEGA a été ordonné prêtre à Mouila, qu'il est originaire de la province de la Ngounié et qu'il est à cheval entre deux provinces: évêque de Mouila et administrateur de Port - Gentil.

samedi 16 mars 2013

M.KUMBA PAMBU DEVISE AVEC LES A.P.E

Invité par le président provincial de la FENAPEEG pour la Ngounié, le chef de service provincial des examens et concours monsieur Jean Claude KUMBA PAMBU dévise avec les associations des parents d'élèves de la commune. Les échanges ont porté sur les nouvelles réformes de notre système éducatif entre autres:

1)      L’admission en classe de 6ème
2)      L’admission au CEPE
3)      L’admission au BEPC
4)      L’admission en classe de 2de
5)      L’organisation des BAC1 et BAC2.

L’admission en 6ème
Le chef de service provincial des examens et concours a bien rappelé toutes les mesures prises lors des états généraux de l’Education pour améliorer les performances scolaires. Il s’est ensuite appesanti sur l’annulation du concours d’entrée en 6ème . Pour aller en 6ème l’élève doit avoir la moyenne annuelle de la classe et réussir au test ou mieux à la mesure qui sera mise en place par le gouvernement. C’est une équipe mise en place par la direction d’académie provinciale qui désormais va évaluer le travail de l’élève. Les enseignants titulaires des classes de 5ème année sont écartés d’office. Il a précisé que l’admission en 6ème n’est point subordonnée à l’admission au CEPE. Toutefois le CEPE compte déjà pour 50% dans l’évaluation finale faite par la commission mise en place par la direction d’académie provinciale.
Le certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE)
La méthodologie est la même : moyenne annuelle de l’élève + notes de l’examen divisée par 2 = admission au CEPE quand l’élève atteint la moyenne requise fixée par le gouvernement.
Le brevet d’études du premier cycle (BEPC)
Le conférencier a souligné qu’il existe trois types de candidats pour le BEPC :
·         Candidats officiels présentés par les établissements secondaires du public, les confessionnels reconnus d’utilité publique ( Val Marie et st Gabriel) et ceux en partenariat avec l’Etat ( La VISION, Djoué Dabany, cours Ambourouet)
·         Candidats non officiels ou libres scolarisés présentés par les établissements secondaires non reconnus d’utilité publique ou sans partenariat avec l’Etat ( NDOKI, st Augustin, complexe scolaire Ngounié)
·         Candidats libres non scolarisés
Le conférencier a dit à l’assistance que l’épreuve de culture générale est annulée, que l’Etat ne prend en compte que les candidats officiels. Pour l’admission au BEPC, l’on considère désormais la moyenne annuelle de l’élève et les notes de l’examen à l’exception des candidats libres scolarisés dont seules les notes de l’examen seront prises en compte. Cet examen est un passeport pour la classe de 2de.
Admission en 2de
L’élève qui a sa moyenne annuelle soit 10et + / 20 et son BEPC est d’office admis en 2de. Toutefois le conférencier a précisé qu’un concours spécial est organisé pour les élèves ayant réussi à l’examen du BEPC mais sans moyenne annuelle. Cet examen va porter sur les disciplines de base dans lesquelles l’élève a une moyenne annuelle en – dessous de 10/20. Le gouvernement veut petit à petit éliminer le redoublement a –t-il ajouté. L’élève qui a la moyenne annuelle de 10 et + sans BEPC peut aller en 2de. Mais il ne pourra passer le baccalauréat que s’il a le BEPC. En d’autres termes, a-t-il précisé, aucun candidat au bac sans BEPC ne pourra être dorénavant autorisé à passé l’examen.
Le baccalauréat
Le conférencier a dit que les élèves inscrits dans les établissements non reconnus d’utilité publique vont faire face à d’énormes difficultés car ils ne peuvent passer le BAC 1 en 1ère, l’Etat ne prenant en charge que ceux des établissements publics, confessionnels et privés en partenariat avec lui. La raison est que ces établissements privés ne sont pas en règle avec la législation gabonaise en matière d’éducation. Leurs candidats vont continuer à passer le bac traditionnel alors que leurs collègues des établissements pris en charge par l’Etat auront l’avantage d’éliminer quelques disciplines sur le chemin.
Questions diverses
Le conférencier a dit que désormais l’élève gabonais aura un identifiant, ce qui interdira à l’élève de «  sauter » la classe ou de refuser le redoublement. L’identifiant va permettre au gouvernement de suivre la scolarité de l’élève gabonais. Il a précisé qu’il aura le même identifiant de la maternelle à l’université. Cela prend effet  à la rentrée 2014/2015.
Les présidents des APE ont proposé que le gouvernement les implique dans l’organisation des examens. Ils souhaitent être présents aux délibérations. La bonne gouvernance en milieu scolaire n’inclut-elle pas les parents dans le fonctionnement de l’établissement ?

Nous observons que les établissements privés qui poussent comme des champignons dans tout le territoire vont avoir de plus en plus de problèmes. L'Etat veut les pousser à se conformer à la législation gabonaise. Les élèves qui sont dans ces établissements sont désormais logés dans la mauvaise enseigne puisqu'ils ne peuvent pas passer le BAC1, le concours spécial d'entrée en 2de. Un élève qui a 16 ans ou 18 ans issu de ces établissements ne peut passer le Bac à moins de prouver sa scolarité ou encore son cursus en présentant les trois bulletins de chaque classe. Les élèves inscrits dans les établissements publics et partenaires ne peuvent plus refuser le redoublement puisque l'identifiant permet de suivre leur scolarité. Notre système éducatif est bien malade. Si toutes ces décisions sont appliquées nous sommes certains que nous atteindrons la qualité de l'éducation et les bons résultats. Mais nous disons aussi que la qualité de l'éducation passe par la qualité des enseignants et des chefs d'établissements ( bonne formation, véritables diplômes), la gratuité des manuels scolaires, la sécurisation des bâtiments, la responsabilisation des APE et des élèves ( présence aux conseils d'administration, de discipline, des classes, mise en place des coopératives, des conseils d'élèves...)