mercredi 19 décembre 2012

RENOUVELLEMENT DE L'APE DE ST GABRIEL

Le samedi 15 décembre 2012 dans une des salles de classe du collège st Gabriel s'est tenue l'assemblée générale de l'association des parents d'élèves en présence du directeur de l'établissement, du personnel enseignant, du président provincial de la FENAPEEG et de l'ensemble des parents. L'ordre du jour  a porté sur quatre points;

  1.       la présentation de l'établissement par le directeur M. Célestin BAYAH PONDZI 
  2.       la présentation de la FENAPEG par le président M.Hyanice BIGOUAGOU -DILOUSSA
  3.       la lecture des rapports moral et financier par la présidente de l'APE Mme Odile MOUNGONGA
  4.      le renouvellement du bureau de l'APE
Les trois premiers points n'ont pas soulevé beaucoup d'interrogations puisque les deux rapports ont reçu des quitus de l'assemblée. Cependant les parents ont déploré l'absence des autres membres du bureau qui ont à ce qu'il semble, ont démissionné sans l'assentiment de l'assemblée générale. Ils ont félicité la présidente sortante qui a réalisé des grands travaux en faveur des enseignants et des apprenants: fabrication de plus de cent tables-bancs,des étagères pour la bibliothèques, achat d'un poste téléviseur pour la salle des professeurs, achat des livres et romans pour la bibliothèque. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle a été reconduite à son poste.
Voici alors la composition de ce bureau qui compte beaucoup d'enseignants d'autres confessions mais dont les enfants apprennent au collège saint Gabriel

  •  Présidente: Mme Odile MOUNGONGA
  • Vice-Président ; Augustin SERRE MANGOUNGOU
  • Secrétaire général: M. KOUMBI
  • secrétaire générale adjointe: Mme Marie Rose MAROUNDOU
  • Trésorier général: M. NDINGE
  • trésorier général adjoint: M. Aristide MOUBEYI.
Le bureau de l"APE a promis travailler en toute intelligence avec les personnels du collège afin que cet établissement rayonne comme autrefois.

LE CONSEIL DES CLASSES

Le conseil des classes répond aux circulaires n° 81/MENRS/DE2 du 28/01/1975 et n°920/MEN/DG/SDGSUP/DETP/SETG du 12/12/1976, page 15 du vade mecum du chef d'établissement. La composition du conseil y est donnée mais elle est devenue caduque aujourd'hui. Elle mérite d'être adaptée à l'évolution de la société et à la façon dont les différentes acteurs de la communauté éducative perçoivent la nouvelle dynamique de la gestion scolaire.
Le conseil de classe se réunit en principe en dehors des heures des cours trois fois par an c'est-à-dire à la fin de chaque trimestre ou chaque fois que le chef d'établissement le juge utile. Il constitue un organisme d'information réciproque, de dialogue, de coordination, d'animation, de délibération, d'orientation et de prise de décision. Il aborde toujours deux types de sujet : pédagogique et éducatif.
Les questions pédagogiques intéressent la vie  de la classe: ambiance, travail, discipline, méthodes d'apprentissage alors que celles éducatives sont d'ordre médical et social. Ces dernières permettent au conseil de classe de mieux juger et guider l'apprenant dans son travail et ses futurs choix d'études.
Quelle doit être la composition du conseil de classe?
Dans la plupart des établissements du pays, les apprenants et même les parents ne sont pas admis au conseil des classes. C'est un tort car toute la communauté éducative doit  y être représentée. Elle est constituée des enseignants, des  apprenants, de l'administration de l'établissement. Voici la liste des membres qui doivent obligatoirement être présents au conseil des classes:
  •    le chef d'établissement
  •    le secrétaire du conseil de la classe ( un enseignant )
  •    le censeur pédagogique du cycle
  •    le censeur de vie scolaire du cycle
  •    le conseiller principal d'éducation
  •   le conseiller d'orientation
  •   l'assistante sociale ou l'infirmière
  •   l'instructeur de jeunesse et d'activités socio - éducatives
  •   le professeur principal
  •   le personnel enseignant de la classe
  •   deux délégués de l'A.P.E
  •   deux délégués des apprenants par cycle ou les chefs des classes
La présence des apprenants est plus qu'utile parce qu'ils sont au coeur du système éducatif, parce qu'ils sont la raison d'être de l'établissement où ils vivent 6à 8 heures pour y faire leur métier d'apprenant. Nul ne peut alors décider à leur place quant à leur orientation ou la poursuite de leurs études. La  présence des parents est aussi nécessaire parce que parents et enseignants participent tous à l'éducation des enfants. Le chef d'établissement qui sait qu'aujourd'hui l'école doit s'ouvrir à son environnement et qui voudrait faire participer les parents à la vie de l'établissement, se heurte le plus souvent au refus des enseignants de recevoir les apprenants et les parents au conseil des classes. Ils s'estiment seuls capables d'évaluer et de comprendre les difficultés des apprenants. Or dans le domaine éducatif, la maturation des groupes et des personnes dépend des capacités à coopérer dans une interdépendance; ce que les enseignants englués dans leur égocentrisme refute. Habitués à la vérité à exercer la pédagogie individualiste, ils ont peur de concertation, de confrontation et surtout de remise en question.
Comment doit- on organiser le conseil des classes?
Comme toute réunion, le conseil de classe doit être bien structurée et surtout limitée dans le temps afin qu'il ne devienne pas ennuyeux et harassant. La gestion du temps est très importante. Je vous propose alors la démarche à suivre:
  1. éviter le cumul des fonctions: président, animateur, gardien du temps et partie prenante. Le chef d'établissement pose le problème et n'intervient qu'après avoir entendu et analysé les avis des uns et des autres.
  2. penser à une répartition des rôles qui rende plus aisée la communication
  3. déterminer l'ordre de la prise de parole en commençant éventuellement par les apprenants
  4. gérer le temps:
                  -    respecter les heures de début et de fin en les faisant connaître avant la réunion  
                -                distinguer les temps d'information, de délibération et de prise de décision
                 -  proposer à un enseignant de rappeler ces impératifs de déroulement
                 -  faire suivre le conseil d'un compte - rendu fait par le secrétariat
L'établissement scolaire traditionnel est en transformation. Il vit une constante évolution conduisant les usagers de l'établissement à des rapports de plus en plus ouverts et francs. Les enseignants ne doivent plus continuer à considérer le conseil de classe comme un tribunal où l'apprenant ne doit rien dire.Le conseil de classe est un véritable cadre de concertation qui permet à toute la communauté éducative de mieux se connaître et mieux se comprendre et de trouver des solutions idoines au fonctionnement pédagogique et éducatif de l'établissement. La présence de ces partenaires au conseil va donner plus de crédit à l'établissement et ceux -ci seront mieux informés sur  sa vie parce que le conseil des classes a jusqu'ici été considéré comme un rite initiatique secret. Il nous faut  le démystifier et c'est le rôle du chef d'établissement,  véritable agent de changement, d'appliquer à travers l'ouverture du conseil des classes aux autres, le leadership transformationnel qui  développe ainsi une culture  d'empowerment dans laquelle les enseignants, les parents se sentent co - responsables du travail des apprenants.

samedi 8 décembre 2012

Le collège Val Marie fête l'immaculée conception

le collège Val Marie dont la sainte patrone est la Vierge Marie, créé en 1960 par le 1er évêque de Mouila Mgr Raymond DE LAMOUREYRE, a fêté ce 8 décembre l'immaculée conception. Le projet de cet établissement fait référence, comme d'ailleurs toutes les écoles catholiques, à l'Evangile. A la suite du Christ chacun des apprenants est appelé à découvrir sa vocation humaine et sprituelle.

Célébrer l'immaculée conception pour la communauté éducative et chrétienne de cet établissement, c'est se donner un temps et un espace pour des signes de fraternité et de partage. C'est pour cette raison que tous les apprenants se retrouvent dans leur classe respective pour partager leur mets. C'est aussi un temps de réflexion aussi bien pour les enseignants que pour les apprenants. Dans son homélie, le prêtre a d'ailleurs insisté sur les concepts de travail, de solidarité, de justice et d'équité surtout dans l'évaluation. Le collège Val Marie, grand temple du savoir, devra redorer son blason cette année scolaire 2012/2013 en ayant les meilleurs résultats aux examens nationaux. Tout ceci n'est possible que si tous les enseignants, les apprenants et l'administration acceptent de mutualiser leurs efforts.
Trois temps ont ponctué cette fête:
1) la messe concélébrée par les curés des paroisses saint Jean et saint Kisito
2) l'allocution du chef d'établissement Josph MASSALA qui peut se résumer en un seul mot "MERCI".
3) la prestation des majorettes les MBWELILI de l'inoxidable Victor AKUE, professeur d'EPS.

vendredi 7 décembre 2012

ASSEMBLEE GENERALE DU TSB




                   ASSEMBLEE  GENERALE DU TSB
L’an deux mille douze et le mercredi 05 décembre s’est tenue dans la salle polyvalente du collège d’enseignement secondaire Albert Martin SAMBHAT l’assemblée générale du TEMPLE SPORTIF BOURGEONS.
Etaient présents :
Dirigeants :
·         Hyanice BIGOUAGOU – DILOUSSA IVANTSU
·         Olivier MAROGA
·         Emile IDIATA
·         Daniel MOUGONGOU
·         Didier MVE
·         Pascal MATOKA
·         Guy Daniel BOUSSOUGOU
·         Bousset BOUSSOUGOU
·         Michel KABOU
·         Henri Bonnel DITENDA
·         Evio MAVIOGA
·         Franck DILOUSSA DILOUSSA
·         ABOGHE MEBIAME
Dirigeants excusés :
·         Jean Claude KOUMBA PAMBOU
·         Jean Eudes NSIENGUI DESLOANGO
·         ESSONO ABA’A
·         Bernard MOSSAVI
·         Sylvain NGONGA
·         Aristide MOUBEYI
Tous les joueurs toutes catégories confondues : minimes, cadets, juniors/ seniors
L’ordre du jour a porté sur trois (3) points :
1)      Le rapport moral
2)      Les perspectives
3)      Les questions diverses
                 1)  LE  RAPPORT  MORAL
Avant la lecture du rapport moral par le président, une minute de silence à la mémoire du conseiller aux relations extérieures Marcos Amédée IBOUANGA MOUKAGNI décédé brutalement le mercredi 22 octobre 2012 à Mouila a été observée. Le président a ensuite rappelé la composition du bureau directeur d’une part et fait l’historique du club dont la naissance remonte à octobre 1997 d’autre part. Il a aussi exprimé toute la fierté du club qui a formé des grands joueurs à l’image de POATY Aliday ( Missile FC), Duval NZEMBI ( USB), MAPANGOU ( gardien de FC Mounana), Les frères MAVOUROULOU ( FC Sapins) , Tandjigora Abdoulaye KOUMBA ( France) et bien d’autres disséminés dans les clubs prenant part au championnat professionnel et dans les clubs de Mouila participant au championnat provincial de la N’gounié. Le TSB est un grand club formateur. Le TSB a été plusieurs fois champions de la N’gounié, a participé à plusieurs reprises mais sans succès aux tournois de la montée en 1ère division nationale et à la coupe du Gabon Interclubs. Ses participations à cette dernière compétition ont toujours été honorifiques. La plus plausible est sa victoire sur US BITAM en 2011 et sa prestation face à FC MOUNANA la même saison ; ce qui lui a donné une renommée et une reconnaissance nationales.
Pour la saison 2011/2012, le TSB, à l’issue du championnat provincial, a occupé le second rang derrière ETOILE DU SUD, qui a représenté la province de la Ngounié au tournoi de la montée. Le TSB a marqué vingt (20) buts et est de ce fait la meilleure attaque du championnat. D’ailleurs le soulier d’or sort du TSB en la personne du joueur BOUSSAMBA Fafy avec sept (7) réalisations. Il  a malheureusement la pire défense du championnat car il encaissé quatorze (14) buts.
                    2) LES PERSPECTIVES
Le TSB a trois (3) objectifs principaux :
·         Faire une bonne prestation à la coupe du Gabon Interclubs. En effet, classé 2ème, le TSB va prendre part à la Coupe du Gabon Interclubs
·         Remporter le championnat provincial pour jouer la Super DN2 la saison prochaine 2013/2014
·         Renforcer le secteur défensif par le recrutement depuis Libreville de deux (2) ou trois (3) défenseurs de métier.
3)LES QUESTIONS DIVERSES
Les joueurs Mboumba Koumba, Adebayor, Kube, Enga, Diyabi, Kombila et le coach Diloussa Diloussa ont dénoncé l’indiscipline, l’irrespect, l’absence aux entraînements et le manque de volonté qui caractérisent actuellement le comportement des joueurs.
Dans sa réponse, le président est revenu sur les notions de respect, de discipline et de travail. Pour lui le succès du club dépendra de la volonté, des sacrifices des joueurs sur le terrain, du respect des autres, de la solidarité et de la complicité de tous les joueurs. Il a rappelé que le sport en général formait l’Homme et tout l’Homme. Pour cela il a demandé aux joueurs d’être exemplaires et humbles car l’humilité précède la gloire.

Enfin compte tenu des problèmes soulevés par les uns et les autres, tous les joueurs se sont retrouvés autour de M. ABOGHE MEBIAME après que le président a levé la séance à 19h.20 mn.
                                        COMPOSITION  DU  BUREAU  DIRECTEUR

Président d’honneur : Docteur Augustin BOUSSAMBA
Président actif           : Hyanice BIGOUAGOU-DILOUSSA IVANTSU
1er Vice- Président , chargé des compétitions des jeunes : Bernard MOSSAVI
2ème Vice- Président, chargé de la logistique : Olivier MAROGA
Secrétaire Général : Emile IDIATA
Secrétaire Général Adjoint : Anges MOUSSAVOU
Trésorier Général : Mme Adèle
Commissaire aux comptes : Aristide MOUBEYI
Conseiller du Président actif : Jean Paul MBADINGA KOMBILA
Conseillers aux relations extérieures : 1. MENIE
                                                              2. Sylvain NGONGA
Conseillers chargés de la discipline : 1. Jean Claude KOUMBA PAMBOU
                                                            2. Daniel Dayo MOUGONGOU
Conseiller à la communication : Pacôme IDIATA
Entraîneur principal : DILOUSSA DILOUSSA ( 2°)
Entraîneur adjoint :    ESSONO  ABA’A ( 1°)
MEMBRES ACTIFS :
·         Michel KABOU
·         Henri Bonnel DITENDA
·         NZIENGUI Zézé
·         Jean Eudes Chrétien NSIENGUI DESLOANGO
·         Didier MVE
·         Pascal MATOKA
·         Bousset BOUSSOUGOU
·         Guy Daniel BOUSSOUGOU
Les cotisations sont ainsi fixées :
Président actif et vices – présidents : 10.000 F/ mois
Membres du bureau directeur : 5000 F/ mois
Membres actifs : 3000 F/ mois
Sympathisants : 2000 F/mois
N.B : la participation financière du président d’honneur reste à son appréciation.
         Le versement des cotisations commence en novembre 2012.



                                                                                     Le Président actif du TSB



                                                                   Hyanice BIGOUAGOU-DILOUSSA IVANTSU
                                                                    

lundi 3 décembre 2012

L'IMPACT DU VIH/SIDA SUR L'EDUCATION




                      LE VIH/SIDA  ET LA  COMMUNAUTE  EDUCATIVE
Le 1er décembre de chaque année marque la journée mondiale du sida. Cette pandémie est sans doute la pire des tragédies qu’ait jamais connu l’Afrique, région du monde la plus touchée. Le sida affecte toutes les couches sociales des plus pauvres aux plus riches. D’après le dernier rapport de l’ONUSIDA/OMS de 2005, 25,8 millions de personnes vivaient avec le VIH en Afrique subsaharienne. Beaucoup d’efforts ont été faits par les différents gouvernements  dans cette partie de l’Afrique singulièrement en Ouganda, au Kenya et au Zimbabwe où l’on observe aujourd’hui une diminution de la prévalence du VIH. Mais qu’en est –il du Gabon ?
Cette année, le thème retenu par le ministre de la santé est «  le VIH/SIDA et les communicateurs ». Les journalistes constituent l’une des couches la plus vulnérable au même titre que les forces de sécurité et les enseignants. Selon le ministre de la santé et selon le rapport de 2009, la prévalence se situe à 4.9 soit 63.000 personnes vivant avec le VIH en 2009. Le Gabon a pour objectif : Zéro et veut ainsi atteindre l’objectif 6 des OMD qui est de combattre le VIH/SIDA, le paludisme et les autres maladies. Le Gabon fait beaucoup d’efforts pour lutter contre la propagation de la maladie et pour aider ceux qui sont déjà infectés. Parmi ces mesures, le Gabon
·         a créé dans toutes les provinces des CTA
·         a réduit les prix des antirétroviraux
·         organise souvent des séminaires de renforcement des capacités des leaders
·         soutient les ONG luttant contre la pandémie : PNLS, RESA, COLUSEMEN…..
·         favorise la création dans les écoles, collèges et lycées des clubs INFOSIDA
Malgré tous ces efforts et toutes les campagnes de sensibilisation peu de compatriotes prennent conscience de la gravité de la maladie. Ils sont peut-être peu informés. De ce fait l’éducation doit jouer un rôle important. Plus les gens ont fait des études, mieux ils sont informés sur les moyens d’éviter la maladie et plus ils sont aptes à changer leur comportement. Cette éducation n’est possible qu’à l’école. Or l’école elle-même ou mieux le système éducatif lui – même est en péril. Les personnels d’encadrement et les enseignants sont malades et meurent. Les apprenants sont touchés directement ou indirectement par la maladie. Bien que nous ne disposions pas des statistiques sur le nombre de décès des enseignants, je prends le risque d’affirmer que beaucoup d’enseignants meurent du sida même si le nombre reste inférieur.
Le sida est encore tabou chez nous. Cela est dû aux pesanteurs culturelles. Les gens préfèrent dire que tel enseignant, par exemple, est décédé de « longue maladie, de courte maladie » ou parlent encore de «  décès brutal ». Les enseignants souffrant du sida ont honte de déclarer leur séropositivité ou leur  sérologie parce qu’ils ont peur de la stigmatisation, de la discrimination ou de l’isolement. Ils craignent le jugement des élèves, des parents et de ne plus être considérés comme des modèles. Il en est de même pour les apprenants infectés.
Aussi le VIH/SIDA est – il un obstacle à la réalisation de l’EPT. Pour favoriser l’atteinte de l’objectif n°6 des OMD, il est important que le Gabon implémente les programmes communs relatifs au système scolaire des pays membres de la CEMAC. Il s’agit d’introduire l’éducation au VIH/SIDA dans le curriculum officiel. Aujourd’hui cette éducation est intégrée dans des disciplines comme SVT, Education Civique, Sciences Sociales ayant un lien étroit avec le thème. Je pense que l’étude de ce thème est superficiel. Je propose que ce thème soit considéré comme une discipline à part entière au même titre que les disciplines sus-citées.
Gérer l’éducation dans un contexte de VIH/SIDA interpelle tous les acteurs du système éducatif. C’est un créneau par lequel le Gabon peut vaincre la pandémie du VIH/SIDA. C’est pourquoi je vous propose la réflexion d’un groupe d’étudiants en M2 Pro de l’université Senghor d’Alexandrie (2009 /2010).
ASPECTS
EFFET DU VIH/SIDA SUR L’EDUCATION
IMPACT DU VIH/SIDA SUR LE PROGRES
ACTIONS  A  PRENDRE
Education
-          baisse  du taux de scolarisation
-          baisse de la qualité de l’éducation
-          absentéisme
-          l’offre et la demande diminuent
-          l’offre de scolarisation décroît
-          la qualité de l’éducation est compromise : qualité médiocre
-          l’absentéisme des enseignants compromet les performances des apprenants
-          obstacles à l’atteinte des OMD et de l’EPT
-          supprimer les droits de scolarisation pour les enfants directement et indirectement touchés
-          distribuer gratuitement des manuels à ces enfants
-          organiser des formations continue et permanente en faveur des enseignants
-          instaurer une analyse des facteurs et risques de vulnérabilité et une analyse comportementale chaque trimestre à travers un processus participatif
-          rechercher des partenaires pour l’appui des programmes extrascolaires
-          développer des programmes pour l’éducation au VIH/SIDA
 Etudiants : Aboudou Bonou – Cécile SIRIBIE – Elisa FADANKA – Fati Dodo KARIMOU- Haoua KONE – Hyanice BIGOUAGOU DILOUSSA – Mathieu NONGUI, Université Senghor, 2010
REFERENCES :
·          Biennale de l’éducation en Afrique,Libeville, Gabon, 27 – 31 mars 2006
·          Education au VIH et Sida, programmes harmonisés d’intégration dans les systèmes scolaires des pays de la CEMAC, Unesco, 2008
·          L’impact du VIH et du Sida dans le système éducatif Burkinabé, IIPE